Des détails inconnus des jurés au procès de la belle-mère de la fillette de Granby

Plusieurs informations n’étaient pas connues du public et des jurés au procès de la belle-mère de la fillette de Granby.

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Deux ans avant les événements du 29 avril 2019, la belle-mère avait déjà été accusée de voies de faits graves sur la fillette. 

Une ordonnance de non-publication empêchait toutefois les médias de publier cette information avant la fin du procès.

L’enfant avait fui la maison pour appeler les secours. La belle-mère avait toutefois obtenu une absolution inconditionnelle. 

«Effectivement, il y avait des drapeaux rouges que personne n’a vu, ou que personne n’a voulu voir», lance M^e Valérie Assouline, avocate de la mère de la fillette.    

• Écoutez l’entrevue Me Valérie Assouline, avocate spécialisée en droit de la famille au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio :   

«Que le début»

Le verdict de culpabilité de la belle-mère de la fillette de Granby n’est que le début, croit M^e Valérie Assouline, l’avocate de la mère de l’enfant. 

«C’est la première pierre de la justice qu’on a déposée hier. C’est ce que je peux vous dire, parce qu’il y a plusieurs personnes également qui n’ont rien fait autour», affirme-t-elle. 

«C’est comme si elle était invisible. Comment est-ce qu’on peut ne pas voir une enfant qui pèse 36 livres et qui a des bleus partout? Comment on explique ça alors qu’elle était sous la tutelle de l’état, de la DPJ, qui était supposé la protéger?» se questionne 

Elle croit que les gens qui ont fermé les yeux sur la situation doivent être imputables.  

• Écoutez la chronique judiciaire de l’ex-juge Nicole Gibeault sur QUB radio  

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