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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Chefferie du Parti conservateur: des candidats potentiels pour remplacer O'Toole

Le chef conservateur a tout tenté mais s’est fait écraser lors d’un vote de confiance tenu hier

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Photo portrait de Anne Caroline Desplanques

Anne Caroline Desplanques

2022-02-03T04:23:31Z
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Une course à la chefferie devra se tenir rapidement pour remplacer Erin O’Toole. Elle pourrait s’avérer cruciale, car, après trois mandats, les libéraux commencent à souffrir de l’usure du pouvoir. Le prochain chef conservateur doit donc être premier ministrable. Voici un tour d’horizon des candidats qui pourraient se lancer. 

• À lire aussi: Candice Bergen élue cheffe par intérim

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Jean Charest  

Photo d'archives, Chantal Poirier
Photo d'archives, Chantal Poirier

L’ex-premier ministre du Québec a dirigé le Parti progressiste-conservateur avant de faire le saut au provincial. Il a flirté avec la chefferie du PCC en 2020, mais a retiré ses billes en déclarant que le parti avait beaucoup changé depuis son départ en 1998. Il réunit maintenant les progressistes conservateurs et l’Alliance canadienne qui prônait la privatisation, la réduction du rôle de l’État, et un fédéralisme plus décentralisé.   

  • Écoutez l’entrevue de Benoit Dutrizac avec Tasha Kheiriddin, chroniqueuse au National Post sur QUB radio :  

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Leslyn Lewis  

Capture d'écran, TVA Nouvelles
Capture d'écran, TVA Nouvelles

Cette avocate de Toronto a créé la surprise lors de la dernière course en arrivant troisième juste derrière Peter MacKay et Erin O’Toole. Elle a ensuite été élue députée pour la première fois en 2021 dans la région de Niagara. Unilingue anglophone, elle est notamment soutenue par un influent leader évangéliste et une organisation antiavortement.      

  • Écoutez Yasmine Abdelfadel et Dominic Vallières sur QUB radio:    

Patrick Brown  

Capture d'écran, CPAC
Capture d'écran, CPAC

Le maire de Brampton, près de Toronto, est l’ex-chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario, il s’est retiré à la suite d’allégations d’inconduite sexuelle. Défenseur des PME et des commerçants, il milite depuis des mois pour la levée des restrictions sanitaires et réclame des congés maladie payés pour tous. Francophile, il est favorable à la taxe carbone. 

Michael Chong  

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

Favori de la presse durant la course à la chefferie de 2017 qui avait couronné Andrew Scheer, l’ex-ministre et député de Wellington—Halton Hills dans l’ouest rural de l’Ontario ne s’est pas fait d’amis dans son parti en militant dès le début pour la taxe carbone de Justin Trudeau. Porte-parole de son parti en matière d’Affaires étrangères, il est très critique de la Chine et de son influence au pays. Son père a immigré de Hong Kong en 1952. 

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Gérard Deltell  

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

Le Québécois leader en chambre de son parti a flirté avec l’idée de se porter candidat à la chefferie en 2020. Mercredi, il a fermé la porte à se présenter cette fois, mais il a de nombreux fans.   

Lisa Raitt  

Photo d'archives, Agence QMI
Photo d'archives, Agence QMI

L’ex-ministre Lisa Raitt s’est retirée de la politique en 2019 et risque fort d’être courtisée, car elle reste influente au sein du parti. Elle se consacre toutefois à son époux qui souffre d’Alzheimer. 

Pierre Poilièvre  

Capture d’écran, CPAC
Capture d’écran, CPAC

Ce Franco-Albertain de 42 ans natif de Calgary est un des plus virulents critiques du gouvernement Trudeau. Ex-ministre au sein du cabinet de Stephen Harper, le député de Carleton dans la région d’Ottawa a de l’ambition et de la verve à revendre. Il a mené la charge contre les libéraux en 2020 dans l’affaire We Charity. Il porte maintenant en chambre le débat sur l’inflation à titre de critique en finances. 

Peter MacKay  

Photo Agence QMI, Toma Iczkovits
Photo Agence QMI, Toma Iczkovits

Conservateur centriste, Peter MacKay est proche de l’héritage de Stephen Harper. Ex-ministre, cet avocat originaire de Nouvelle-Écosse a mené la dernière course à la chefferie jusqu’à la toute fin avant d’être coiffé sur le fil d’arrivée par Erin O’Toole. Il promettait d’être « le premier ministre de l’Emploi » qui allait « ramener les Canadiens au travail » pour relancer l’économie après la pandémie. Son français est approximatif. 

Caroline Mulroney  

Photo tirée de Instagram
Photo tirée de Instagram

Fille aînée de l’ex-premier ministre Brian Mulroney, cette native de Montréal est actuellement ministre des Transports en Ontario. Bilingue et formée à Harvard et à l’Université de New York, elle a été candidate à la chefferie du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario en 2018 finalement remportée par Doug Ford. Organisatrice de collectes de fonds pour le PCC, c’est une tenante de l’aile progressiste des conservateurs.

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