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L'article provient de Le Journal de Montréal
Environnement

Lanaudière: des abeilles sauvées de la crue printanière

Des apiculteurs de Lanaudière ont dû rapidement déménager leurs ruches pour que la montée des eaux n’emporte ou n’inonde pas leurs milliers d’abeilles

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Photo portrait de Clara Loiseau

Clara Loiseau

2023-04-18T23:38:18Z
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 Des apiculteurs de Lanaudière ont dû rapidement déménager leurs ruches pour que la montée des eaux n’inonde pas leurs milliers d’abeilles.

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«D’habitude ça monte un peu au printemps, on s’attendait à 3-4 pouces d’eau, mais là, on est rendu à 20-22 pouces [50-55 cm] d’eau sur le terrain, donc on n’a pas eu le choix de déménager tout le monde et les cinq ruches avant qu’il ne soit trop tard», explique Caroline Sneep, une apicultrice amatrice qui vit à Entrelacs.

Le conjoint de Caroline Sneep, Allan Wingfield, a vite bougé les cinq ruches pour les sauver de la montée de eaux.
Le conjoint de Caroline Sneep, Allan Wingfield, a vite bougé les cinq ruches pour les sauver de la montée de eaux. Photo fournie par Caroline Sneep

En seulement quelques heures lundi, la rivière Jean-Venne est sortie de son lit.

«Normalement, la rivière fait environ 40 pieds de large, mais là on est rendu à pas mal 500 pieds de large», affirme-t-elle, en ajoutant que c’est la première fois qu’elle voit ça en trois ans.

Voyant que l’eau gagnait de plus en plus de terrain et commençait à atteindre ses ruches, Mme Sneep a tout de suite préféré les éloigner du cours d’eau. Les précieuses ruches peuvent chacune contenir entre 20 000 à 100 000 abeilles.

«Dans la montagne, il reste encore beaucoup de neige, on attend de la pluie, donc on a remonté les ruches plus en hauteur sur le terrain», ajoute celle qui s’est découvert une passion pour l’apiculture il y a trois ans.

Le terrain de Mme Sneep, où étaient cinq de ses ruches, est complètement sous l'eau.
Le terrain de Mme Sneep, où étaient cinq de ses ruches, est complètement sous l'eau. Photo fournie par Caroline Sneep

Déménagement

À la vue de la situation, cette dernière prévoit déjà déménager pour de bon ses ruches dans un endroit plus sécuritaire pour les prochaines années.

«Avec le réchauffement climatique, ça risque d’arriver plus souvent, donc à l’automne on va les mettre ailleurs, on ne prendra pas de chance», conclut-elle.

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