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Culture

Denis Coderre: son ex-femme lui réclame 165 000 $

Dans une requête déposée au palais de justice de Montréal, elle lui réclame le paiement de près de 165 000$.

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Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2025-12-17T14:30:00Z
2025-12-17T14:40:45Z
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L’ex-ministre fédéral et ancien maire de Montréal Denis Coderre est poursuivi en Cour supérieure par son ex-femme pour non-respect d’engagements pris par ce dernier dans le cadre de leur entente de divorce.

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Cette dernière réclame à la Cour qu’elle contraigne Denis Coderre à respecter ses engagements financiers à son endroit et s’acquitte comme prévu de l’entièreté de l’importante marge de crédit hypothécaire (258 959,60 $) qui grevait leur résidence familiale.

Dans une requête introductive d’instance, déposée au palais de justice de Montréal, les procureurs de Chantale Renaud détaillent le litige qui oppose les ex-époux. À terme, la demanderesse réclame que Denis Coderre soit condamné à lui verser près de 165 000 $.

En des temps plus heureux, Chantale Renaud célébrant avec Denis Coderre son élection à la mairie de Montréal.
En des temps plus heureux, Chantale Renaud célébrant avec Denis Coderre son élection à la mairie de Montréal. Photo Courtoisie

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«Ce n’est ni par vengeance ni pour me poser en victime que j’ai déposé une poursuite civile (...). C’est une question de principe, a réagi Chantale Renaud, dans une déclaration envoyée au Journal. (...) On ne peut pas décider de changer les règles après coup. [Une] entente ne peut pas juste être balayée du revers de la main comme si elle n’avait jamais existé.»

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Des dettes et une marge de crédit

Marié à Joliette le 27 août 1988, sous l’ancien régime matrimonial de séparation de biens, le couple s’est séparé 30 ans plus tard, à l’automne 2018, un an après que Denis Coderre eut échoué à se faire réélire pour un second mandat à la mairie de Montréal.

Ce n’est que six ans plus tard que leur divorce a été officialisé, au terme d’une conférence de règlement à l’amiable. Pour amoindrir le déséquilibre financier entre les ex-conjoints – en outre, Mme Renaud n’aurait droit à aucune part des fonds de retraite accumulés en carrière par son ex-mari –, M. Coderre s’était engagé par écrit en août 2024 à assumer seul le solde de la marge de crédit relative à leur ancienne résidence familiale.

Le maire de Montréal Denis Coderre, tout sourire, aux côtés de sa conjointe d’alors Chantale Renaud, à la première d’un spectacle de l’humoriste Guy Nantel.
Le maire de Montréal Denis Coderre, tout sourire, aux côtés de sa conjointe d’alors Chantale Renaud, à la première d’un spectacle de l’humoriste Guy Nantel. Photo d'archives, Ghyslain Lavoie

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C’était toutefois sans compter les hypothèques légales prises sur leur maison par les autorités fiscales afin de récupérer les plus de 450 000 $ d’impôts impayées de l’ancien député libéral. Et, surtout, sans compter la décision de Revenu Québec de ne pas laisser l’entente entre les deux conjoints avoir préséance sur son droit de créance prioritaire, privant ainsi Mme Renaud de 129 479,80$, soit la moitié de la marge de crédit que Coderre s’était engagé à assumer.

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Pas d'arrangements possibles

Informé de la situation par son ex-conjointe, M. Coderre ferait depuis la sourde oreille. 

«À deux reprises, j’ai tendu la main afin d’entamer une discussion et d’explorer une solution négociée à l’amiable, dit Mme Renaud. À deux reprises, mes démarches ont été contestées et refusées.»

Il y a un peu plus d’un an, le 25 novembre 2024, Denis Coderre diffusait cette photo sur Facebook, annonçant la mise en vente de sa maison de Montréal-Nord.
Il y a un peu plus d’un an, le 25 novembre 2024, Denis Coderre diffusait cette photo sur Facebook, annonçant la mise en vente de sa maison de Montréal-Nord. Photo tirée de Facebook, DENIS CODERRE

Il s’était pourtant engagé à prendre des arrangements nécessaires pour que les termes de l’entente soient respectés, poursuit-elle. « Malheureusement, ça n’a pas été fait. Face à cette impasse et [à son] refus répété de collaborer, j’ai été contrainte d’exercer mes droits légaux afin d’assurer le respect des engagements pris par M. Coderre. »

Dans sa requête, la poursuite écrit: «Le défendeur [Denis Coderre] a clairement fait tout son possible pour éviter de remplir ses obligations contractuelles et/ou légales, et ce, sans justification valable et indépendamment de l’accord conclu entre les parties.» 

Résultat, peut-on aussi lire: «La demanderesse [Chantale Renaud] a subi et continuera de subir un appauvrissement substantiel dont le défendeur [Denis Coderre] est certainement responsable et légalement tenu de réparer».

La poursuite réclame en conséquence que M. Coderre soit condamné à verser à son ex-femme la somme de 129 479,80$ (correspondant à la moitié de la marge de crédit), en plus de 35 000$ pour le remboursement de ses frais judiciaires. Le tout pour un total de 164 479,80$, avec intérêts calculés à compter du 14 novembre.

Joint par Le Journal, M. Coderre a été peu loquace. 

«Je ne ferai aucun commentaire», a-t-il dit, avant d’ajouter: «Vous en avez assez fait. Je mérite un break

Faits saillants
  • La maison du couple Coderre-Renaud a été vendue le 31 octobre dernier pour 650 000$, soit 13%, ou 99 800$, de moins que le prix espéré un an plus tôt.
  • Cette dernière était grevée d’hypothèques légales de Québec et d’Ottawa totalisant 453 537$, cela en plus d’une marge de crédit hypothécaire de 258 959,60$.
  • Aux dernières nouvelles, Denis Coderre doit encore 166 120$ à Revenu Québec et 287 417$ à l’Agence du revenu du Canada.
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