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L'article provient de TVA Nouvelles

Défaite électorale: Pierre Poilievre «ne mérite pas de se faire humilier par son caucus» dit Yasmine Abdelfadel

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TVA Nouvelles

2025-04-30T19:52:34Z
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L’avenir Pierre Poilievre à la tête du Parti conservateur du Canada est plus qu’incertain depuis qu’il a perdu son siège de député, a souligné l’analyste Yasmine Abdelfadel. 

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S’il a démontré son intention de rester chef de la formation politique lors d’un discours réalisé en marge de la soirée électorale de lundi, M. Poilievre n’est pas revenu sur son avenir politique depuis sa défaite.

Ce sont les membres du Parti conservateur qui auront le dernier mot, a évoqué Mme Abdelfadel lors du segment Ça fait débat diffusé à LCN.

«Contrairement aux libéraux qui n’ont pas de mécanique pour mettre dehors un chef, les conservateurs, ils ont cette mécanique-là à l’intérieur de leur caucus. Lui, il ne veut pas se faire humilier par son caucus. Et la vérité, c’est qu’il ne mérite pas de se faire humilier par son caucus. Il a quand même fait évoluer le nombre de sièges de manière assez importante», a-t-elle évoqué.

Cette dernière croit qu’un député conservateur devra se sacrifier en espérant que Pierre Poilievre se fasse élire dans une autre circonscription.

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«Qui va vouloir lui céder sa place et à quel moment pourrait-il faire son entrée à la Chambre des communes ? Parce qu’entre-temps, les conservateurs vont être un petit peu en attente d’avoir un chef un peu comme les néo-démocrates. Et ça, c’est du temps gagné pour Mark Carney qu’il y aura des oppositions vraiment désorganisées devant lui», a-t-elle dit.

Le chroniqueur Marc-André Leclerc ne croit pas que Pierre Poilievre fait face à la même opposition que ses prédécesseurs.

«Il ne fait pas face à la même vague qu’Andrew Scheer ou Erin O’Toole. Donc, il y a des travaux devant lui à faire. Il y a des choses à changer, à modifier. Trouver une circonscription, se faire élire, revenir en chambre, tout ça. Cependant, ce n’est pas la même chose. Je ne sens pas la même grogne dans le caucus. Il va avoir un vote de confiance des membres. C’est là, c’est dans la Constitution du parti», a-t-il souligné.

Or, selon Antoine Robitaille, Pierre Poilievre fait face aux mêmes enjeux que les autres chefs qui ont tenté de gérer le Parti conservateur du Canada.

«La grande alliance des progressistes-conservateurs sous Brian Mulroney, c’est ça qu’il faudrait rééditer. Harper a tant bien mal réussi [...] On aura beau changer de chef si on ne règle pas ça, les conservateurs sont comme condamnés à rejouer dans le même film.

Et c’est ça qui est difficile, je trouve, pour ce parti, surtout que sous Poilievre, il s’est radicalisé dans une espèce de bloc de l’ouest proche des valeurs sociales conservatrices», a-t-il dit.

Voyez l'échange complet dans la vidéo ci-dessus

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