Décès d’un pompier à Boischatel: des lacunes identifiées par la CNESST
Dominique Lelièvre | Journal de Québec
Le pompier Martin Tremblay, décédé en combattant un incendie de résidence à Boischatel en décembre 2021, n’aurait pas dû se retrouver à l’endroit où il a été écrasé mortellement par une structure.
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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a dévoilé mercredi matin les conclusions de son enquête dans le cadre de la tragédie qui a coûté la vie à un père de trois enfants le 19 décembre 2021.
Lors des événements, l’homme de 43 ans se trouvait sur la terrasse derrière la résidence située sous un agrandissement de l’immeuble réalisé quelques années auparavant.
C’est cet agrandissement qui s’est effondré sur lui, près de 45 minutes après le début du brasier. La CNESST a constaté un défaut de construction dans cette partie de la résidence, ce qui a aggravé son état.
Mais défaut ou pas, cette zone aurait dû être identifiée comme étant une zone dangereuse où les pompiers ne devaient pas se trouver, ce qui n’a pas été fait.
La présence d’un pompier à cet endroit était contraire à la stratégie défensive qui avait été adoptée étant donné qu’aucune vie humaine n’était menacée dans le domicile.
«Les pompiers se retrouvent là au moment de l’effondrement, et ce malgré que ce soit une stratégie défensive», a expliqué l’inspectrice Stéphanie Deschamps.
La CNESST a noté que le commandant n’avait pas une lecture complète de la situation.
On a aussi appris que la tragédie aurait pu être pire, car à un certain moment le pompier Tremblay était accompagné d’un collègue sur la terrasse.
Plus de détails à venir...
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