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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Décès de la reine: PSPP a fait «de la petite politique», déplore Legault

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Photo portrait de Marc-André Gagnon

Marc-André Gagnon

2022-09-09T19:23:28Z
2022-09-09T19:51:15Z
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QUÉBEC | Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a fait «de la petite politique» en s’offusquant de la mise en berne du drapeau du Québec à la suite du décès de la reine Elizabeth II, déplore François Legault.  

• À lire aussi: Décès de la reine: Paul St-Pierre Plamondon s’oppose à la mise en berne du drapeau

• À lire aussi: Drapeau en berne : le chef du PQ convient avoir «mal choisi le moment»

«Moi, je n’en reviens pas de ce qu’a fait M. St-Pierre Plamondon hier», a commenté le chef caquiste. 

Rappelons qu’après avoir offert ses condoléances à la famille royale, le chef du Parti Québécois a dénoncé la mise en berne du drapeau du Québec annoncée par le premier ministre sortant. 

Sur Twitter, le chef péquiste a avancé que, selon lui, François Legault «ne devrait pas traiter la reine d’Angleterre en chef de l’État québécois ni donner de crédibilité à un régime colonial britannique illégitime au Québec».  

«Quand la reine mère est morte, quand Margaret est morte, Bernard Landry a mis le drapeau du Québec en berne. Les États-Unis, qui sont indépendants depuis longtemps, ont fait la même chose, a relaté M. Legault. Que Paul St-Pierre Plamondon vienne faire de la petite politique avec la monarchie la journée du décès de la reine Elizabeth II... je n’en reviens pas!» 

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Débat sur la monarchie

Quant au débat sur la place de la monarchie et l’opportunité d’éliminer la fonction de lieutenant-gouverneur du Québec, François Legault maintient que ce n’est pas le bon moment.

En février 2021, le gouvernement caquiste avait amendé une motion péquiste afin de rappeler «l’engagement du gouvernement caquiste de supprimer la fonction de lieutenant-gouverneur lorsque le contexte le permettra».

La ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, avait toutefois prévenu que l’abolition du poste de lieutenant-gouverneur était un processus «complexe et lourd». «Si c’était si facile, on le ferait», avait-elle laissé tomber à l'époque.

«On l’a déjà dit: il faudrait remplacer le lieutenant-gouverneur par un président ou un juge, a rappelé M. Legault. Nous, on pense qu’il y a d’autres priorités sur lesquelles il faut travailler dans les prochaines années. Ce n’est pas dans nos priorités pour le prochain mandat.»

Registre

Le premier ministre sortant s’est d’ailleurs déplacé chez le lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon, vendredi après-midi, pour signer un registre en mémoire de la reine Elizabeth II. 

«Je pense qu'on doit offrir notre respect. Soixante-dix ans au service de son peuple, c'est méritoire», a brièvement commenté M. Legault. 

«Je pense qu'il y a beaucoup de Québécois qui apprécient ce qu'elle a fait», a-t-il ajouté en quittant le cabinet du lieutenant-gouverneur.

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