L’influenceuse Elisabeth Rioux craint la libération de son ex
Bryan McCormick a été condamné à 6 mois de prison pour l’avoir violentée


Nora T. Lamontagne
L’influenceuse Elisabeth Rioux s’est ouverte pour la première fois depuis la condamnation de son ex-conjoint pour violence conjugale, il y a deux semaines.
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Dans un message publié sur Instagram, la jeune entrepreneure a confié tard lundi soir à ses 1,6 million d’abonnés n’avoir « pas de mots, pas d’émotions, (ou peut-être trop) ».
Son ex-conjoint Bryan McCormick a récemment été condamné à 6 mois de prison pour l’avoir frappée, étranglée et menacée de mort à plusieurs reprises.

Entre 13 et 15 épisodes de violence conjugale sont survenus pendant leur relation, selon un document déposé quand l’homme de 28 ans a plaidé coupable.
La femme d’affaires s’est dite déchirée quant à l’incarcération prochaine du père de son enfant, qui l’a agressée entre autres alors qu’elle était enceinte.
«Dans le meilleur cas, il ira en prison, réfléchira à ce qu’il a fait et deviendra une meilleure personne», écrit-elle dans ce message en anglais. Mais elle craint aussi que, « dans le pire cas il [accumule] de la colère, et qui sait ce qu’il fera lorsqu’il sera libéré ».
Victime de McCormick pendant des mois, la femme de 25 ans continue de faire des cauchemars à son sujet, et avoue ne pas se sentir aussi forte que certains croient qu’elle l’est.
Plongée en plein doute, elle demande à sa communauté de cesser de lui poser des questions à tout moment au sujet de cette affaire qui la hante.
« J’aimerais vraiment choisir quand je veux penser et parler de ce sujet, car sur les réseaux sociaux, on me le rappelle plusieurs fois par jour et je n’ai pas l’impression d’être dans un “safe space” (“espace sécuritaire”) », a-t-elle témoigné.
Des promesses
La populaire créatrice de contenu n’était pas présente pour la sentence de son ex-conjoint au palais de justice de Saint-
Jérôme, le 5 juillet.
Avant de prendre le chemin de la prison, McCormick a assuré devant la Cour qu’il allait poursuivre son cheminement pendant et après son incarcération « pour s’améliorer comme personne ».
En plus de devoir suivre une thérapie de gestion de la colère et des émotions, McCormick aura une probation de trois ans, soit la période maximale qui pouvait être imposée.
– Avec Erika Aubin et TVA Nouvelles
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