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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

De retour dans «Sucré Salé», «Indéfendable» et avec un livre de recettes: «Je suis beaucoup attachée à mes racines haïtiennes» - Varda Étienne

Dominic Gouin / TVA Publication
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Photo portrait de Guillaume Picard

Guillaume Picard

2025-05-15T17:14:41Z
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La diva de Brossard Varda Étienne est de retour pour une 23e saison comme collaboratrice de Sucré Salé. Tout l’été, elle fera aussi la navette entre le plateau d’Indéfendable, en plus de mettre toute son âme et son énergie dans son livre de recettes haïtiennes.

Ce projet à paraître en octobre prochain aux Éditions Cardinal lui est cher parce qu’il permet de réunir sa famille et de transmettre le patrimoine culinaire et culturel de la perle des Antilles.

«Ce ne sont pas mes recettes, ce sont des recettes familiales de ma mère, ma tante et mes grands-mères. Je fais ça avec l’intention de faire connaître la nourriture créole aux gens en général, mais aussi à mes enfants, qui sont moitié caucasiens et noirs. Mes trois enfants baignent dans les deux cultures, la bouffe, la musique, tout tout tout! C’est ma hantise, que les recettes se perdent!»

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

«Là, on est dans les photos! J’ai des membres de la famille qui viennent de l’extérieur du pays juste pour le livre», a mentionné Varda.

«Je suis beaucoup attachée à mes racines haïtiennes, au point où quand quelqu’un parle en mal d’Haïti – moi qui n’y suis pas née –, je deviens folle de rage. C’est comme si tu parlais de mon enfant. J’en fais une affaire personnelle, ça me fâche. C’est tellement un beau pays, résilient.»

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Elle dit bien sûr souhaiter que la situation d’Haïti s’améliore, le pays étant aux prises avec des gangs armés et une situation économique très difficile.

Toujours en lien avec ses racines, elle incarne une mère haïtienne dans Indéfendable.

Elle est d’ailleurs impatiente de retourner sur le plateau de la quotidienne de TVA, la semaine prochaine. Elle y joue principalement avec Naïla Louidort, l’interprète de la stagiaire Mélodie Dominique qui est la fille de son personnage, Mme Dominique. Les deux femmes se connaissent depuis des années.

«Je suis une amie de Patricia Louidort, la mère de Naïla. Quand Naïla avait 2 ans, je lui avais dit: “ta fille est une star”. Naïla est la copie de sa mère, les deux sont tellement belles! De se retrouver dans Indéfendable, c’est un heureux hasard. J’ai pris un coach, mais j’appelle aussi Naïla quand j’ai des questions!»

Des gens lui ont parlé de l’accent de Mme Dominique, une décision prise après des discussions avec l’autrice principale et productrice Izabel Chevrier.

«C’est que Mme Dominique, ça ne fait pas longtemps qu’elle est au Québec, elle a donc l’accent typique d’une mère haïtienne. L’âge qu’elle a, le milieu d’où elle provient, son accent est un peu plus prononcé. J’ai longtemps caché mon vrai accent, moi-même, qui est celui que je parle avec toi en ce moment.»

Un nouveau créneau à Sucré Salé
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Déjà en mode Sucré Salé – la première de la saison est le lundi 19 mai, à 18h30 –, la belle Varda renonce toutefois aux jasettes autour de la piscine pour plutôt faire découvrir son royaume de la Rive-Sud à des vedettes qu’elle affectionne.

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«Mon créneau, cette année, est de faire visiter le 450. Ah, mon Dieu! Te dire à quel point ça m’émeut. L’idée est de faire des entrevues dans des endroits où on ne m’attend pas dans la magnifique banlieue sud, parce que je déteste la Rive-Nord!» a-t-elle raconté en riant, rappelant au passage que Sucré Salé «n’est pas vraiment du travail» pour elle.

Depuis la pandémie, la communicatrice de 52 ans fait moins de sauts à Los Angeles ou à New York. Qu’à cela ne tienne, elle ne s’ennuie pas de faire le pied de grue dans l’espoir de parler à des vedettes internationales.

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«Si j’ajoute mes années MusiquePlus, j’en ai rencontré des stars, leurs gros entourages et des relationnistes de presse. Ils ne sont pas tous gentils, alors qu’ici les gens sont foncièrement bons. C’est une période de ma carrière que j’ai aimée, mais je suis passée à autre chose», a ajouté celle qui aime le magazine culturel de TVA «parce que c’est très estival» et que «les artistes sont contents de venir».

Les 12 collaborateurs de la 24e saison de «Sucré Salé» ont été dévoilés jeudi. On reconnaît Eugénie Lépine-Blondeau et José Gaudet, qui sont nouveaux et s’ajoutent à Bryan Audet, Émilie Fournier, Varda Etienne, Simon Boulerice, Stéphanie Villeneuve, Guylaine Tremblay, Dave Morissette, Chloée Deblois, Carmen Sylvestre et Guillaume Lambert.
Les 12 collaborateurs de la 24e saison de «Sucré Salé» ont été dévoilés jeudi. On reconnaît Eugénie Lépine-Blondeau et José Gaudet, qui sont nouveaux et s’ajoutent à Bryan Audet, Émilie Fournier, Varda Etienne, Simon Boulerice, Stéphanie Villeneuve, Guylaine Tremblay, Dave Morissette, Chloée Deblois, Carmen Sylvestre et Guillaume Lambert. PHOTO FOURNIE PAR TVA

Produit par Déferlantes, en collaboration avec Québecor Contenu, le magazine culturel estival Sucré Salé est diffusé à TVA et sur TVA+ du lundi au vendredi, à 18h30, puis en reprise le soir même à 22h35.

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