Montréal grouillait de vie pour la dernière journée du Grand Prix
Touristes et locaux se massaient près des écrans pour regarder la course


Roxane Trudel
Montréal grouillait de vie, dimanche, pour la dernière journée du Grand Prix du Canada: familles et amis se massaient près des écrans, vêtus de leurs chandails aux couleurs de leurs écuries favorites.
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«On regarde chaque course, sans exception. On n’en manque pas une!» s’exclame en souriant Jamie Williams, 26 ans, qui a fait le trajet depuis Liverpool, en Angleterre, avec son frère Ben, 21 ans, pour assister aux festivités à Montréal.

La course venait à peine de se terminer et les deux frères souriaient à pleines dents, se réjouissant de la victoire du néerlandais Max Verstappen dans l’écurie Red Bull depuis leur table sur Crescent, même s’ils sont plutôt partisans du constructeur McLaren.
Derrière eux, des passants curieux se massaient pour voir les petits écrans à l’extérieur du pub, dans l’espoir d’assister au tour final.
«Je ne suis pas un fan, mais je voulais voir la fin», explique le Torontois Colton Wood, qui passait par là.
- Écoutez l'entrevue avec Marc Pichot, directeur du Sofitel Montréal Le Carré Doré :
Effervescence
Dans le centre-ville de Montréal, les vrombissements de moteurs spontanés se sont poursuivis toute la journée pendant que plusieurs automobilistes paradaient dans leurs véhicules de luxe colorés, sous les regards envieux des passants.
Plus loin, dans la Petite-Italie, des vendeurs de t-shirts à l’effigie de Ferrari suivaient même la course depuis leur cellulaire, entre deux clients.
Le café bar Sportivo, sur Saint-Laurent, débordait de passionnés de F1, venus se rassembler en groupe pour regarder la course, au point où l’établissement a même dû en refuser.

Au comptoir, le propriétaire Salvatore D’Onofrio enfilait les cafés et les boules de gelato pour les clients.
«Ça n’arrête pas!» lance l’homme de 83 ans, qui s’était couché au petit matin la veille.
«On avait hâte»
Après deux ans d’interruption, Charles Patry, 23 ans, et ses amis Jérémie et Vincent Beck, 21 et 23 ans, appréciaient d’autant plus la vitalité causée par l’événement.
«On l’attendait. On avait hâte. Ça amène du monde en ville, ça met de la vie. Juste voir le monde sur les terrasses qui sont là pour ça, ça fait plaisir», estime Charles Patry, qui encourageait Mercedes depuis le Saint-Houblon.
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