Dans la peau d’un théologien : Benoît Drouin-Germain happé par son rôle dans la série «Le dernier des monstres»


Frédérique De Simone
Instinctivement, Benoît Drouin-Germain a emprunté plusieurs traits de son personnage de Thomas Germain-Leclerc en se préparant pour son rôle dans la série Le dernier des monstres.
Il y incarne, dans ce thriller policier décliné en six épisodes, un jeune théologien curieux, passionné et très motivé, appelé à collaborer dans une mystérieuse affaire de meurtre à tangente religieuse.
Spontanément, celui qu’on pourra également voir cet automne dans l’ultime saison d’Avant le crash s’est amusé à fouiller et à chercher la signification derrière les différents faits religieux abordés dans la série, mais aussi derrière tous les symboles évoqués et les dérives des sectes religieuses qui ont inspiré le scénario.

«Quand j'ai lu le scénario, j’ai fait beaucoup de recherches de mon côté sur chacun des éléments religieux et des références [qu’on aborde], pour être certain de savoir de quoi je parlais, mais surtout pour vérifier si tout était vrai», a-t-il dit, les étoiles dans les yeux, lors d’une entrevue avec l’Agence QMI.
- Écoutez Benoit Drouin-Germain en entrevue au micro de Mario Dumont via QUB:
«Je faisais des recherches de mon côté. Quand j'avais des questions, j’écrivais à l’auteur, Maxime Landry, qui me disait : “Mais va voir telle affaire”, ou il m’envoyait des liens. Déjà, cette préparation-là ressemblait beaucoup à ce que mon personnage fait durant la série», a ajouté le comédien, qui a avoué s’être découvert une nouvelle fascination.
«C’est vraiment tout un monde : les symboles, l’art religieux, tous les textes sur lesquels on se base [...], mais aussi l’endoctrinement, jusqu'où ça peut mener, et les dérives religieuses. Il y a quelque chose de vraiment captivant là-dedans», a-t-il dit.

Disponible en intégralité sur illico+ depuis le début de l’été, Le dernier des monstres met également en vedette Luc Picard et Ariane Castellanos, dans les rôles de sergents-détectives chargés d’enquêter sur le meurtre de trois jeunes avocats apparemment sans histoire, ainsi qu’Irdens Exantus, un patrouilleur de quartier recruté aux enquêtes.
«Mon personnage, Thomas Germain-Leclerc, va dénouer tranquillement les clés du mystère grâce à ses connaissances en théologie. Il va se lancer là-dedans avec beaucoup d’enthousiasme. Mais il va se confronter à une réalité qui n’est pas la sienne, à quelque chose d’assez troublant, d’assez noir», a décrit le comédien, ajoutant qu’il sera emporté au milieu d’un tourbillon pour lequel il n’est pas outillé.

Une première rencontre déterminante
Benoît Drouin-Germain roule sa bosse dans le milieu culturel depuis 20 ans déjà. Le comédien, qu’on a notamment pu voir dans L’appart du 5e, O’, Audrey est revenue, District 31 et Indéfendable, partageait cependant pour la toute première fois la réplique avec l’acteur et réalisateur Luc Picard sur le plateau du Dernier des monstres. Une rencontre qu’il a qualifiée, lors d’une entrevue à l’Agence QMI, de déterminante pour lui.
«Ç’a été une super belle rencontre. C’est quelqu’un que j’admire énormément depuis que je suis tout jeune. Je l’ai vu jouer je ne sais pas combien de rôles. J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Il a été vraiment super avec moi», a-t-il dit.

Écrite par le scénariste Maxime Landry et réalisée à l’automne par Adam Kosh (L’empereur, Une autre histoire), la série Le dernier des monstres est disponible en intégralité sur illico+.
Elle est produite par Pixcom, en collaboration avec Québecor Contenu.