Danny Maciocia «encore très confiant» pour les Alouettes

Le directeur général Danny Maciocia ne s’attendait pas à une saison aussi difficile pour les Alouettes, mais il garde confiance en vue des semaines à venir. 

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«Je suis encore très confiant, mais c’est sûr qu’on n’avait pas planifié le script de la présente saison, a admis Maciocia, mardi, devant les journalistes présents à l’entraînement. Si quelqu’un m’avait dit en début de saison qu’on aurait un dossier de 5-7, avec toutes les histoires expliquant cette fiche-là, j’aurais dit à cette personne qu’elle était complètement dans le champ. Mais là, ça fait partie de notre réalité.»

De nombreuses blessures ont marqué le début de la saison des Alouettes, dont une véritable hécatombe au poste de quart-arrière. Si le retour au jeu de Davis Alexander se fait d’ailleurs encore attendre, les Alouettes ont retrouvé, la semaine dernière, les receveurs de passes Austin Mack et Tyson Philpot. Mardi, à l’entraînement, le joueur de centre de la ligne offensive Justin Lawrence s’est pour sa part entraîné devant le vétéran quart-arrière McLeod Bethel-Thompson, également de retour.

Les bons mots de Wally

Véritable mentor pour Maciocia, le légendaire entraîneur Wally Buono a récemment offert quelques mots d’encouragement au directeur général des Alouettes. Il lui a rappelé la saison de 1977 des Alouettes, à l’époque où Buono jouait lui-même à Montréal.

«Wally m’a écrit, l’autre jour, pour me dire qu’en 1977, l’équipe avait commencé avec un dossier de 8-1, a raconté Maciocia. Ils avaient ensuite perdu les services des quarts Sonny Wade et Joe Barnes, mais on sait comment ça s’était terminé en 1977.»

Les Alouettes avaient en effet gagné la Coupe Grey en 1977, mais leur fiche en saison régulière avait néanmoins été de 11-5.

«On contrôle notre destin»

Au classement de la division Est, le directeur général dit ne pas trop se soucier des Argonauts de Toronto (4-8) et du Rouge et Noir d’Ottawa (4-8), qui commencent drôlement à chauffer les Alouettes.

«On ne pense pas aux autres équipes, car ça ne donne absolument rien de penser aux autres, a-t-il formulé. On contrôle notre destin.»

«On doit se regarder dans le miroir et se demander ce que nous sommes capables de faire, d’ajouter Maciocia. Il faut continuer de travailler, et ça, je sais qu’on va le faire parce qu’on a un bon vestiaire et on a un entraîneur-chef qui s’impose et qui va s’assurer que tout le monde travaille bien et se prépare pour le prochain match.»