Critique du film «Until Dawn: la mort sans fin»: un aspect classique, mais...

Les fans du jeu vidéo seront déçus alors que les amateurs de classiques du cinéma d’horreur et de «gore» apprécieront certains éléments. 

On ne peut s’empêcher de penser à La cabane dans les bois (en moins ingénieux, avouons-le) en regardant ce Until Dawn: la mort sans fin de David F. Sandberg. Car on retrouve, dans cette histoire inspirée du jeu vidéo, tous les éléments classiques du slasher qui fait sursauter à grand renfort d’hémoglobine.

Le scénario est relativement minimaliste et mise sur les monstres et autres horreurs pour intéresser les amateurs. En effet, reprenant une trame narrative désormais surexploitée, cinq amis jeunes et beaux, Clover (Ella Rubin), Max (Michael Cimino), Nina (Odessa A’zion), Megan (Ji-young Yoo) et Abel (Belmont Cameli), se retrouvent dans un lieu isolé, de nuit, sur les traces de la sœur de Clover, Melanie (Maia Mitchell).

La maison dans laquelle ils échouent au terme d’un périple qui ne présage rien de bon est, en fait, un piège temporel. Il leur faut survivre la nuit pour s’en libérer, faute de quoi, ils vont revivre des heures cauchemardesques – et mortelles – éternellement.

Les connaisseurs réaliseront donc rapidement que les éléments narratifs du jeu vidéo ont été «oubliés» au profit d’une recette qui, heureusement, fonctionne... le mérite en revenant au cinéaste. Car David F. Sandberg a choisi de réaliser les effets spéciaux sans ordinateur (à une minuscule exception près), privilégiant le maquillage et les plans de caméra efficaces.

On sursaute donc, on apprécie l’inventivité de certains angles de prises de vue et on s’amuse... tout en regrettant, entre autres, que Rami Malek et Hayden Panettiere – présents dans le jeu vidéo – n’aient pas rempilé.

Note: 3 sur 5

Until Dawn: la mort sans fin éclabousse d’hémoglobine les écrans des salles obscures dès le 25 avril.