Critique du film «Le secret de Khéops»: Fabrice Luchini s’amuse à jouer les archéologues

Ce film familial d’aventures est un mélange de Tintin et de Trésor national, le tout à la sauce hexagonale, légère et estivale. 

Christian Robinson (Fabrice Luchini, égal à lui-même) est un archéologue qui traque, depuis des décennies, le trésor du pharaon Khéops. Lors de fouilles en Égypte, il tombe sur un artéfact qui semble indiquer que le trésor aurait été rapporté en France lors de l’expédition de Napoléon dans ce pays du Proche-Orient. De retour en France et avec l’aide de son petit-fils Julien (Gavril Dartevelle) – puis celle de sa fille, Isis (Julia Piaton), d’abord réticente –, Christian Robinson suit les indices qui lui permettront peut-être d’effectuer la plus importance découverte archéologique du siècle... sous la capitale française.

Trop sage pour être comparé à Indiana Jones et trop français pour avoir l’étendue épique d’un Trésor national, Le secret de Khéops demeure néanmoins un film familial divertissant. Et on y trouve un Fabrice Luchini d’autant plus convaincant que son personnage est excentrique, trait de caractère que la diction de l’acteur renforce parfaitement (et qui parsème ses dialogues d’anecdotes culturelles toujours appréciables).

Sous des allures d’aventure rocambolesque, la coscénariste et réalisatrice Barbara Schulz a fait valider les parties historiques du long métrage, demandant ainsi à l’historien David Chanteranne des conseils pour la partie sur Napoléon et à l’égyptologue Jean-Guillaume Olette-Pelletier les siens pour les informations sur Khéops. Car, bien que tournée au Maroc au lieu de l’Égypte, l’énigme historique fictive s’appuie sur des éléments historiques (comme Trésor national) qui lui confèrent une aura suggérant «Et si c’était vrai?» et qui nous font plonger dans l’histoire de l’Égypte ancienne dès le visionnement terminé.

Note: 3 sur 5

Le secret de Khéops ravira les amateurs de mystères historiques dès le 18 juillet.