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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Critique du film «Bridget Jones: folle de lui»: toujours attachante Bridget Jones

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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Isabelle Hontebeyrie

2025-02-14T01:00:00Z
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En presque 25 ans, Renée Zellweger et son personnage de Bridget Jones, œuvre de Helen Fielding, nous ont fait vivre des émotions mémorables. Et ce quatrième opus s’intègre parfaitement au reste de la saga, au point d’en être vraisemblablement le meilleur. 

Depuis le tout premier Le journal de Bridget Jones, long métrage sorti en 2001, l’héroïne de Helen Fielding ressemble à toutes les femmes. Complexée, insécure, dévalorisée au travail, à la recherche de l’âme sœur et hésitante entre plusieurs hommes, Bridget croule sous le poids des impératifs sociaux... qu’elle oublie un instant avec ses amis (et quelques verres... et quelques cigarettes dans les films précédents). Mais Bridget Jones, c’est aussi plus que ça. Avec un humour parfois décapant, mais toujours très british, le personnage de Helen Fielding met sans cesse le doigt sur le bobo des conventions sociales.

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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En créant les grimaces, la démarche, l’accent, les maladresses et les attitudes de Bridget Jones, Renée Zellweger en a fait une femme éminemment attachante (et bien plus réaliste que la Carrie Bradshaw de Sexe à New York et, bien sûr, de l’indigeste And Just Like That). Dans Bridget Jones: folle de lui, la Britannique est désormais quinquagénaire, veuve et mère monoparentale de deux enfants.

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Mark Darcy (Colin Firth, parfait dans ces apparitions qui ne manquent pas de tirer une larme à la plus blasée des cinéphiles) est mort depuis quatre ans et il manque toujours à Bridget, qui, malgré les obligations familiales, ne parvient pas à trouver son équilibre. Une visite chez sa gynécologue (merveilleuse Emma Thompson, qu’on ne voit décidément pas assez), des commentaires de ses proches et une comparaison peu flatteuse avec d’autres mères d’élèves de l’école de ses enfants lui font réaliser qu’il faudrait qu’elle retrouve le chemin des rendez-vous amoureux.

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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Entre alors en scène le sémillant Roxster (Leo Woodall, séduisant), pas encore trentenaire et aux abdos d’enfer. Impossible de résister devant tant de charmes, et Bridget amorce une liaison torride avec le jeune homme. Mais la présence de M. Wallaker (sympathique Chiwetel Ejiofor), le prof quelque peu psychorigide de ses enfants, ne cesse de l’émoustiller.

Entre deux moments cocasses, les scénaristes Helen Fielding, Dan Mazer et Abi Morgan incorporent des scènes touchantes, telles ces retrouvailles avec Daniel (Hugh Grant, parfait comme à son habitude, ce personnage lui va comme un gant), les moments avec Chloe (Nico Parker), la gardienne des enfants, et toutes les questions soulevées par le retour au travail de Bridget.

Comme pour plusieurs des trois volets précédents, on succombe à ces nouvelles aventures de Bridget Jones, une réussite, et on se dit qu’un autre film serait le bienvenu.

Note: 3,5 sur 5

Bridget Jones: folle de lui arrive, chez nous, sur la plateforme Prime Video dès le 14 février.

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