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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Crise de l’itinérance: les tentes et le fouillis de retour au campement Notre-Dame

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TVA Nouvelles

2025-04-18T17:56:00Z
2025-04-18T19:45:00Z
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On assiste deux mois avant le début de l’été au retour des itinérants sur le terrain longeant la rue Notre-Dame, dans l’est de Montréal.

• À lire aussi: Minimaisons pour itinérants à Montréal: le projet repoussé à l’été

Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025
Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025 Capture d'écran TVA Nouvelles

La portion située à l’est du boulevard Pie-IX est particulièrement occupée par des itinérants qui y ont planté leur tente, certains depuis quelques semaines déjà.

Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025
Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025 Capture d'écran TVA Nouvelles

Un fouillis est perceptible en raison de plusieurs objets ramassés dans le quartier et qui se retrouvent désormais sur ce terrain du ministère des Transports du Québec.

Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025
Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025 Capture d'écran TVA Nouvelles

Des tentes ont aussi été repérées près du parc Morgan, fréquenté par plusieurs familles du quartier.

«C’est l’enfer. On s’est fait avoir par les vents, on s’est fait avoir par la température ces dernières semaines. Ça fait qu’une journée après l’autre, c’est une nouvelle expérience», témoigne Devin, l’un des occupants du campement.

«Il n’y a pas de logements, c’est la crise du logement», ajoute sa copine, Mélanie, qui vient d’arriver sur le site.

Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025
Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025 Capture d'écran TVA Nouvelles

Le campement Notre-Dame a été démantelé partiellement en décembre.

Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025
Campement Notre-Dame, vendredi 18 avril 2025 Capture d'écran TVA Nouvelles

À l’autre bout de la ville, sous l’autoroute métropolitaine, près du boulevard Saint-Laurent, un homme qui ne souhaite pas être devant la caméra s’est construit une cabane en bois sur blocs de béton. Il dit vivre ici avec son chien depuis deux ans.

– Avec les informations d’Yves Poirier

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