Crise de l’itinérance: la planification est indispensable, selon un organisme

La consultation publique annoncée par la mairesse Valérie Plante concernant la crise de l’itinérance dans la métropole fait partie d’un tout, mais doit s’accompagner de mesures orchestrées et d’une planification, estime un organisme. 

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«On nous a rassurés [mardi] à l’effet que la mise en place de ressources, la création de logements, tout ça devait continuer donc on ne va pas attendre la fin de cette conversation pour continuer à être en action parce que le temps presse», a détaillé Julie Grenier, porte-parole du Mouvement pour mettre fin à l’itinérance.

Selon elle, la communication ouverte avec les citoyens est nécessaire.

«On voit de plus en plus de grogne et d’inquiétude de la part des citoyens et puis je pense que c’est légitime, les gens demandent à être rassurés, en même temps on a une obligation en plus d’offrir des services à des gens qui sont dans des situations de grande vulnérabilité et ça, ça se passe dans toutes sortes de quartiers de la ville», a-t-elle continué.

Pour que la conversation se passe bien, il faut de la planification, a assuré Mme Grenier.

«Trop souvent, on implante en catastrophe des ressources dans différents quartiers sans avoir vraiment d’options où l’on peut l’implanter et c’est ce qui crée aussi en ce moment ce bruit-là, les citoyens apprennent à la dernière minute comme les organismes qui sont appelés à développer la ressource», a-t-elle déploré.

Selon elle, ce qui fait défaut actuellement, c’est l’absence d’infrastructures et de planification d’infrastructures pour mettre en place les ressources nécessaires.

«On pourrait économiser aussi beaucoup d’énergie et beaucoup d’enjeux de cohabitation si on était capable d’avoir des mesures orchestrées où l’on identifie des lieux pour ouvrir des ressources, parce qu’on en a besoin, et qu’on le fait dans une planification qui est sensée et donc qui inclut aussi à chaque fois d’expliquer aux gens ce qui s’en vient», a-t-elle ajouté.