Coupe Vanier: les Carabins débarquent à TVA Sports

Quelques jours après avoir remporté la Coupe Vanier, les Carabins de l’Université de Montréal sont toujours sur un nuage.

Trois membres de la formation championne sont d'ailleurs venus visiter Jean-Charles Lajoie, lundi, pour parler de cette fameuse conquête. 

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Le quart-arrière de l'équipe Jonathan Sénécal a expliqué que le crédit de la victoire revenait à littéralement tous les joueurs qui composent la formation. 

«On est 105 dans notre équipe. Il y en a qui ne vont pas nécessairement jouer, mais ils vont travailler fort. Ils sont avec nous, à chaque semaine, dans les pratiques et dans les rencontres. Ça prend un niveau de dévouement que ce n'est pas tout le monde qui peut avoir. Je remercie toute l'équipe. C'est grâce à eux qu'on a pu se rendre là. Ce n'est pas nécessairement les partants qui vont nous permettre de s'y rendre, mais c'est l'ensemble de tout ça.»

Le secondeur Nicky Farinaccio abondait dans le même sens que son coéquipier.

«On a une chimie incroyable. Que tu sois un partant ou pas, tu sais que le gars à côté de toi va faire le travail si tu te blesses. Quand je suis venu à Montréal, je me cherchais une famille. C'est vraiment ça que je trouve important chez une équipe de football, la chimie et les liens qu'on peut créer entre nous.»

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De son côté, l'entraîneur-chef de la formation, Marco Iadeluca, a expliqué que le défi qui se dressait devant son équipe en était un de taille et que les Carabins ont été en mesure de le relever de brillante façon.

«C'est un excellent club de football. J'en ai parlé toute la semaine que c'était probablement le meilleur club qu'on avait affronté pendant l'année. Ils avaient un excellent quart-arrière qui pouvait courir et lancer le ballon. On savait que ce ne serait pas facile, mais on a eu le genre de match qu'on s'attendait.»

Iadeluca a ajouté qu'il était particulièrement heureux que cette conquête puisse enlever de la pression des épaules de Sénécal.

«Je ne me souviens pas qu'un athlète soit rentré dans le sport universitaire avec autant de pression sur lui. Les gens s'attendaient à ce qu'on gagne une, deux, trois fois la Coupe Vanier parce qu'il était avec nous. Mais le football est un sport d'équipe et ça prend plus qu'un joueur pour gagner. Je trouvais que c'était exagéré, parfois, de mettre toute la pression sur un individu. Je suis heureux pour lui, je suis heureux pour le programme et je pense que ça enlève de la pression sur Jonathan.»

Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.