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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Coupe du monde: le Portugal sous l’aura de Ronaldo

Le joueur étoile prend beaucoup de place... même quand il est absent

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2022-12-05T16:51:37Z
2022-12-06T05:27:22Z
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DOHA, Qatar | Qui dit Portugal, dit Cristiano Ronaldo. Et même s’il n’était pas présent à la conférence de presse d’avant-match, lundi, son aura y a plané.

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Il faut comprendre que moins d’une heure avant cette activité de presse, de nouvelles confirmations sortaient un peu partout quant à une signature de la star portugaise avec Al-Nassr, un club auréolé de la Première ligue saoudienne.

Récemment libéré par Manchester United où rien n’a fonctionné pour lui, l’avenir de Ronaldo a fait la manchette. À Al-Nassr, il empocherait près de 283 millions de $ CA... par année.

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Cristiano Ronaldo a trimé dur lors de l’entraînement du Portugal, lundi.
Cristiano Ronaldo a trimé dur lors de l’entraînement du Portugal, lundi. Photo AFP

Distraction

Autant de discussions autour de l’icône de 37 ans peuvent rapidement devenir une distraction pour une équipe nationale qui a atteint les quarts de finale seulement deux fois, en 1966 et en 2006.

Le sélectionneur, Fernando Santos, a insisté pour dire qu’il ne portait pas attention aux ragots et qu’il n’avait pas le temps de fréquenter les réseaux sociaux.

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« Je ne me suis pas entretenu avec lui à ce sujet. Je ne savais même pas qu’il a eu une offre, quelqu’un m’en a parlé il y a quelques minutes », a-t-il affirmé en soutenant que Ronaldo n’est pas distrait par sa situation personnelle.

« C’est une décision qui lui appartient. Nous sommes concentrés sur la Coupe du monde et lui aussi. »

Et les Suisses en pensent quoi ? Ils ont préféré parler de sport.

« Nous savons que Cristiano Ronaldo peut faire la différence et les qualités qu’il a, il ne faut pas lui donner d’espace », a indiqué le sélectionneur Murat Yakin.

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Pas simple

Le Portugal et la Suisse ont récolté des fiches identiques de deux victoires et une défaite en phase de groupe et dans le camp portugais, on est loin de prendre les Helvètes de haut.

On sait très bien que les Suisses ont surpris la France en huitièmes de finale de l’Euro, l’an passé. Les Suisses ont ensuite poussé l’Espagne à la séance de tirs au but en quart de finale.

« C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de favori. C’est un match entre deux équipes qui ont beaucoup de valeur sur les plans individuel et collectif », a indiqué le défenseur Ruben Dias.

« Nous nous attendons à ce que le match soit très difficile et de haut niveau. Nous sommes conscients de ce que va apporter la sélection suisse, c’est une équipe qui a un arsenal très important avec différentes armes », a-t-il ajouté.

Histoire

Chez les Suisses, on est conscients qu’on touche du bout des doigts un moment rare dans l’histoire footballistique du pays.

On veut pouvoir le saisir à deux mains afin de poursuivre l’aventure au-delà de ce soir. Il faut savoir que les Suisses ne sont plus retournés en quarts de finale depuis 1954. Ils l’avaient aussi fait en 1934 et 1938.

« Je ne veux pas regarder le passé, tout ce qui est important pour moi, c’est le match », a d’abord indiqué Murat Yakin.

« C’est pour nous une grande chance d’écrire la suite de l’histoire. C’est fantastique de jouer un match de plus. »

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