Côte-Nord: l’équipe volante n’est plus la bonne solution

Les infirmières et les médecins de la Côte-Nord ne croient plus que l’équipe volante publique soit la solution pour passer au travers de la crise en santé. 

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Le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ) estime que l’équipe volante promise par le ministre de la Santé depuis plus de deux mois n’est pas la solution à la crise.

La présidente du syndicat, Karine Ouellet Moreau, préfère développer des projets attractifs pour la Côte-Nord, la Gaspésie et le Nord-du-Québec avec les deux millions de dollars obtenus lors de la dernière négociation avec Québec.

Le SIISNEQ représente les 800 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de la région.

Rappelons que le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord souhaitait accueillir 40 membres de l’équipe volante, en majorité des infirmières.

Actuellement, seulement 20 personnes sont déployées sur la Côte-Nord, dont 4 infirmières et 7 infirmières auxiliaires, selon le CISSS.

Une douzaine de travailleurs supplémentaires de l’équipe volante est attendue au cours des prochains mois sur la Côte-Nord, d’après les autorités.

Le président du conseil des médecins de la Côte-Nord préférerait que la région obtienne une exemption pour embaucher de la main-d’œuvre indépendante, comme le Grand Nord ou Montréal, plutôt qu’attendre le déploiement complet de l’équipe volante.

Youssef Ezahr rappelle que plusieurs bris de services dans les établissements nord-côtiers ont été évités grâce à du personnel d’agence privée venu en renfort.

À long terme, les médecins et les infirmières de la Côte-Nord souhaiteraient que des primes régionales soient accordées pour attirer et retenir de nouveaux employés.