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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Négos avec la FIQ: les deux parties convoquées à la table de négociation dans «les prochains jours»

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Agence QMI

2024-09-03T12:06:00Z
2024-09-03T13:36:34Z
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La présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, a assuré, mardi en fin d’après-midi, que les deux parties allaient s’asseoir à la table de négociation «dans les prochains jours» avec pour objectif de délier l’impasse entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement caquiste.

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Mme Lebel n’a toutefois pas encore fait mention de négociation intensive ou de blitz de négociation, précisant vouloir définir ces procédures après qu’elles aient débuté.

Le bras de fer persiste encore entre le personnel de la santé et le gouvernement caquiste, alors que les négociations qui ont débuté en janvier 2023 achoppent toujours sur la question de la mobilité.

«La question est donc la suivante: est-ce que la FIQ est prête à travailler sur une plus grande mobilité des infirmières dans le réseau au bénéfice des Québécois?» s’est interrogée la présidente du Conseil du trésor dans une lettre ouverte rendue publique mardi.

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Pour rassurer la FIQ, Mme LeBel a explicité les propositions de la CAQ sur la mobilité des infirmières, en s’engageant sur le respect de la formation qui sera toujours «un préalable» et sur le fait qu’«aucun déplacement ne sera imposé en dehors du poste que la personne occupe».

La dernière offre du gouvernement n’ayant pas été agréée par la FIQ, Mme LeBel tente dans son courrier de rassurer le syndicat des infirmières sur cette question épineuse de la mobilité qui fait déjà couler beaucoup d’encre.

«Cette mobilité, qui existe déjà dans certaines conventions locales de la FIQ, permet de déployer des initiatives, comme les équipes volantes qui prêtent main-forte en région, et de réduire au maximum le temps supplémentaire obligatoire», a expliqué Mme LeBel.

C’est ce principe que la ministre caquiste dit vouloir appliquer à l’échelle de la province, avant de conclure sa lettre: «Nous ne pouvons pas renoncer à la mobilité du personnel en soins, car elle est vitale afin d’améliorer l’accès aux soins de santé pour la population».

«Un faux pas»

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a quant à elle souligné, dans une publication sur la plateforme X, mardi, qu’avec cette lettre, la ministre «reconnaît enfin que les professionnelles en soins pourraient être déplacées contre leur gré».

La FIQ a également qualifié de «faux pas» l’offre soumise par la ministre LeBel la semaine dernière.

«Notre objectif est de convenir d’une convention qui respectera l’expertise de nos membres et les soins prodigués à la population», ajoute la FIQ.

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