Corps déchiqueté à Québec: mort pour une «connerie d’histoire de fille», selon une amie
TVA Nouvelles
Santiago Gaona, qui a d’abord été tué dans une résidence de Contrecœur avant d’être emmené chez un émondeur de Québec, aurait été tué pour une histoire de fille, selon une amie de la victime.
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« Ce que j’ai entendu et ce que je crois, c’est que ça serait en raison d’une copine à [François] Bouchard qui aurait eu des contacts avec Santiago. Il m’avait juré qu’il ne l’avait pas touchée et qu’il ne voulait pas la toucher, mais l’autre était paranoïaque et croyait que Santiago avait touché sa copine. Santiago m’a promis qu’il n’avait rien fait, donc ce n’est pas pour une histoire de drogue, mais pour une connerie d’histoire de fille », mentionne-t-elle sous le couvert de l’anonymat.
Selon l’acte d’accusation déposé, le meurtre de Santiago Gaona aurait été commis « entre le 8 et le 16 septembre », à Candiac.
Cependant, sa mort aurait été annoncée dès la fin du mois d’août à des membres de son entourage.
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« Le 31 août, quand j’ai reçu l’appel pour me dire qu’il s’était tiré dans la tête, je n’y croyais pas parce que Santiago était plein de joie. C’est un vivant, ce petit gars-là. »
Celle qui s’est confiée à TVA Nouvelles raconte que quelques jours avant son décès, elle était censée aller le rejoindre dans une soirée.
« Santiago était parti là-bas pour aller s’amuser avec des amis et j’étais censée le rejoindre, mais j’ai changé d’idée parce que je n’aimais pas le style de personne avec lesquelles il était, donc j’ai décidé de ne pas y aller [...] Le soir, il m’a appelée pour que j’aille le chercher. Il était très persistant, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas aller le chercher et que ça va être plutôt demain. »
Quelques heures plus tard, elle reçoit un appel qu’elle redoutait.
« Le lendemain vers midi, j’ai reçu un appel pour me dire que Santiago s’était tiré une balle dans la tête, alors j’ai éclaté [en sanglots]. J’ai réagi très fort parce que c’est un bon petit garçon et il m’a apporté beaucoup depuis qu’il est dans ma vie. »
Surprise, elle a tenté d’obtenir des réponses auprès d’anciennes fréquentations.
« J’ai contacté des gens de mon passé pour savoir qui vivait à l’adresse où Santiago avait passé la veille [...] Quand ils m’ont retéléphoné pour me donner des nouvelles de Santiago, c’était pour me dire qu’il était finalement attaché dans le garage. »
« J’ai fait quelques appels pour tenter de le libérer. Ce n’était pas des menaces, c’était des promesses parce que je l’aimais beaucoup et c’est sûr et certain que cela ne resterait pas comme ça. C’était comme un fils. »
Voyez le témoignage complet dans la vidéo dans le haut de la page.