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L'article provient de Le Journal de Montréal

«Convoi de la liberté»: premier party annulé à Québec

Deux des organisateurs du «convoi de la liberté» ont demandé de ne pas céder à la panique

Près de la fontaine de Tourny et de l’Assemblée nationale, vendredi, c’était le calme plat.
Près de la fontaine de Tourny et de l’Assemblée nationale, vendredi, c’était le calme plat. Photo Jean-François Racine
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2022-02-18T22:26:05Z
2022-02-19T02:51:17Z
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Le premier party du second « convoi de la liberté » à Québec a été annulé vendredi soir alors que Bernard « Rambo » Gauthier a demandé aux manifestants de ne pas céder à la panique face à la situation à Ottawa en se présentant très nombreux samedi.

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Alors que le coup d’envoi était prévu à 17 h, vendredi, ce fut le calme plat toute la soirée dans le secteur de la fontaine de Tourny.

Kevin « Big » Grenier et Bernard « Rambo » Gauthier, deux des trois principaux organisateurs du rassemblement de la fin de semaine, ont diffusé « d’urgence » une courte vidéo pour rassurer les plus craintifs.

Photo Jean-François Racine
Photo Jean-François Racine

« La panique est “pognée”. On voit ce qui se passe à Ottawa. C’est très désolant. Rien ne change pour nous autres. On garde le cap. On veut voir beaucoup de gens pour passer un message clair », a expliqué « Rambo » Gauthier sur un ton fort différent.

Manifestation légale

Selon eux, la Loi sur les mesures d’urgence, les restrictions concernant la présence des enfants et les modifications réglementaires du maire Marchand feraient hésiter certains manifestants.

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« On fait une manifestation légale. Arrêtez de stresser », a ajouté Kevin « Big » Grenier. Les deux hommes se sont donc donné rendez-vous samedi. Keven Bilodeau, quant à lui, partira de la Beauce avec son convoi.

Des camions-citernes bloquaient l’accès, non loin.
Des camions-citernes bloquaient l’accès, non loin. Photo Jean-François Racine

Sous étroite surveillance, la haute-ville relativement déserte était plus sécuritaire que jamais. Une très forte présence policière se faisait sentir, notamment près du Centre des congrès de Québec.

À l’intersection du boulevard René-Lévesque, aucun rassemblement ne s’est produit entre 17 h et 20 h. Le party annoncé n’a pas eu lieu et la facture sera salée. Des équipes du SPVQ et de la SQ ont commencé à partir graduellement alors qu’une vingtaine de personnes se trouvaient sur place.

Photo Jean-François Racine
Photo Jean-François Racine

La circulation est demeurée très fluide sur René-Lévesque et rien n’a perturbé les activités des citoyens et des touristes. À peine quelques drapeaux du Québec et du Canada ont été aperçus flottant au vent sur quelques voitures en mouvement.

Stratégie similaire

Les autorités ont utilisé la même stratégie avec des accès bloqués par des camions-citernes et une Grande Allée uniquement piétonne.

D’après la « programmation » dévoilée par les organisateurs, une dizaine de prestations musicales de chanteurs et de DJ sont annoncées sur la scène installée devant l’Assemblée nationale. Quant au nombre de manifestants attendus, il demeure difficile à prédire. 

Des pancartes pro-convoi et des drapeaux près du parlement.
Des pancartes pro-convoi et des drapeaux près du parlement. Photo Jean-François Racine

En plus de réclamer la « fin de l’urgence sanitaire » et la « destitution de François Legault », les manifestants ont ajouté à leurs réclamations la fin du port du masque pour les enfants.

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