«Convoi de la liberté»: l’ex-chef de police persuadé d’une manifestation sur un seul week-end

L’ex-chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, était certain que la manifestation du «convoi de la liberté» ne durerait que le temps d’une fin de semaine dans la capitale fédérale, selon le témoignage de l’ex-présidente de la commission de police d’Ottawa.

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Devant la Commission sur l’état d’urgence, Diane Deans a déclaré mercredi que l’ancien chef Sloly s’était dit «très surpris» si les manifestants arrivés tard le vendredi soir prolongent leur séjour jusqu’au lundi à Ottawa.

Rappelons que les participants du convoi étaient restés trois semaines sur place jusqu’à ce que le gouvernement Trudeau décide d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence en février dernier.

«Le chef Sloly me disait des choses comme, vous savez, nous ne recevons aucun message des agences de renseignement indiquant qu’il s’agit d’autre chose qu’une manifestation. Nous nous attendons à ce qu’ils soient partis lundi», a-t-elle indiqué. «C’est le message que je recevais.»

La police provinciale de l’Ontario avait pourtant prévenu, dans un bulletin de connaissances de la situation daté du 26 janvier 2022, que les organisateurs du convoi prévoyaient de rester.

«Une fois à Ottawa, les organisateurs du Convoi de la liberté 2022 ont déclaré qu’ils avaient l’intention de rester sur la colline du Parlement jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte d’abroger toutes les restrictions et tous les mandats de santé publique liés au COVID-19», était-il possible de lire.

Mme Deans avait été écartée de son rôle dans la commission de la police trois semaines après le début des manifestations du convoi.