Conflit entre Pettersson et Miller: le président des Canucks abandonne

Le président des Canucks de Vancouver, Jim Rutherford, a perdu espoir : il ne croit plus que le conflit entre ses deux joueurs vedettes, J.T. Miller et Elias Pettersson, peut être résolu.

Plus étonnant encore, c’est un Rutherford plutôt abattu qui a lui-même fait cet aveu au Globe and Mail alors que dans les dernières semaines, les deux principaux intéressés ont nié en bloc les rumeurs de dispute.

• À lire aussi: Ivan Demidov... encore 
• À lire aussi: Jacob Fowler est quasi imbattable dans la NCAA depuis deux ans

«Pendant un moment, j’ai cru qu’il y avait une solution et tout le monde a travaillé dans cette direction, incluant les parties concernées. Mais ce n’est qu’éphémère et que ça repart de plus belle. On dirait bien qu’il n’y a pas de bonne solution pour garder ce groupe uni.»

Un échange semble inévitable. L’un des deux joueurs devra partir. Les conséquences de cette saga sur le succès présent et futur de l’organisation est impossible à ignorer, de l’aveu de Rutherford.

«On parle de deux de nos meilleurs joueurs, a-t-il avoué. Nos deux meilleurs attaquants, certainement. Ça peut être très dur pour une concession qui voulait prétendre à gagner la coupe Stanley de se rendre à l’évidence que ce ne sera pas possible. Ou que ce ne sera pas possible avec le groupe que nous avons en ce moment.»

Les Canucks sont passés bien près de refiler Miller aux Rangers de New York il y a quelques jours, mais la transaction a avorté pour une raison inconnue, a rapporté Elliotte Friedman.

Malgré les propos fatalistes de leur président, les Canucks sont au plus fort de la course aux séries, à seulement un point des Flames de Calgary, qui détiennent la dernière place donnant accès aux séries dans l’Ouest. Les Flames ont toutefois un match en main.