Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Confiant à la veille du deuxième match de la série contre les Capitals, le Canadien est prêt à rebondir

Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-04-22T20:34:13Z
Partager

WASHINGTON | Malgré la défaite et la façon dont l’équipe s’est fait brasser pendant les 40 premières minutes de jeu, le niveau de confiance était élevé dans l’entourage du Canadien à la veille du deuxième match de la série face aux Capitals.

• À lire aussi: [EN IMAGES] Un graphique révélant pourquoi le Canadien doit sortir les Capitals de l'enclave et vite

• À lire aussi: Pas de changements en vue et un absent chez le CH

«Il y a beaucoup de positif à retirer de cette partie, a soutenu Josh Anderson. On a trouvé une façon de revenir à notre style de jeu.»

Ce style axé sur la vitesse, sur le placement de rondelle profondément en territoire adverse et sur l’échec avant, le Tricolore a été en mesure de l’exploiter en troisième période.

C’était loin d’être parfait, et ça a pris du temps, mais on a senti les joueurs des Capitals jouer un peu plus sur les talons à partir du moment où Cole Caufield a réduit l’écart à un but au milieu de la troisième période.

Photo NHLI via Getty Images
Photo NHLI via Getty Images

«Il y a quand même eu des moments pendant la deuxième période où on a été en mesure d’utiliser notre vitesse, a relevé Martin St-Louis. Mais il ne faut pas oublier que Washington, c’est une des bonnes équipes de la ligue. Ils ne vont pas nous donner du temps et de l’espace pendant tout le match.»

Publicité

Sur les épaules d’Anderson

Effectivement, rien ne sera donné aux joueurs du Tricolore. Ce sera à eux d’aller chercher le moindre grain de momentum. Une tâche qui risque d’incomber au trio composé de Christian Dvorak, Josh Anderson et Brendan Gallagher.

«C’est notre pain et notre beurre, a convenu Anderson. Nous avons révisé des choses aujourd’hui et nous devrons être meilleurs dans cet aspect du jeu.»

«D’ailleurs, c’est un style que j’aime jouer. Je dois trouver une façon d’être encore plus sur le dos de leurs meilleurs joueurs», a-t-il ajouté.

Le gros attaquant ne s’est quand même pas trop mal tiré d’affaire à ce niveau. Kaiden Guhle et lui ont distribué quatre coups d’épaule, deux de moins qu’Emil Heineman.

C’est le genre de statistique qui lui permet de croire que ses coéquipiers et lui seront en mesure de répondre au jeu rude des Capitals.

«Notre niveau de robustesse peut certainement être plus élevé, a-t-il indiqué. Évidemment, il y avait beaucoup d’émotions dans le match d’hier [lundi], ils ont appliqué beaucoup de pression. Si on peut amener plus de robustesse, ce sera bénéfique pour nous.»

Publicité

Question d’exécution

Pour y arriver, il faudra éviter de passer d’interminables séquences en zone défensive. Mike Matheson, dont le jeu a semblé souffrir de la pression constante des Capitals, l’a bien expliqué.

«Quand tu es pris dans ton territoire, c’est difficile d’appliquer de la pression. Parce qu’une fois que tu parviens à sortir, la seule chose à laquelle tu penses, c’est d’aller changer.»

D’ailleurs, c’est entre autres ce qui explique le revirement de situation survenu dans les 10 dernières minutes de la troisième période. Incapable de sortir de leur territoire, les Capitals sont soudainement devenus beaucoup plus dociles.

Ce qui nous ramène à l’élément d’exécution sur lequel St-Louis s’étend souvent.

«Ça part avec nos sorties de zone, a déclaré Carrier. Nous avons fait des ajustements aujourd’hui. Si nous faisons de bonnes sorties de zone, alors nous allons pouvoir nous lancer en échec avant.»

Et avoir moins souvent le nez dans la vitre.

Publicité
Publicité