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L'article provient de Le Journal de Montréal
Transports

Cônes orange inutiles: les rues de Montréal sont toujours entravées

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Agence QMI

2023-11-24T16:45:47Z
2023-11-24T17:40:53Z
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Malgré la promesse prise il y a presque un an par plusieurs acteurs pour diminuer le nombre de cônes orange inutiles à Montréal, se déplacer en 2023 demeure un parcours du combattant en raison des routes encore très entravées.

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C’est ce qu’a révélé une étude de la Chambre de commerce de Montréal métropolitain (CCMM) publiée vendredi.

«Notre baromètre démontre que la situation sur le terrain reste très difficile. Le réseau d'artères qui entoure le centre-ville continue d'être entravé par des travaux non coordonnés qui nuisent à l'accessibilité et à la fluidité des déplacements», a expliqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CMMM.

TVA Nouvelles
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«En parallèle, nous observons encore une tolérance trop importante à des livraisons désorganisées dans les quartiers centraux, ce qui impacte lourdement la mobilité», a-t-il poursuivi.

En janvier dernier, une étude similaire avait déjà été conduite par la Chambre de commerce et révélait que 94% des rues du centre-ville de la métropole avaient été entravées partiellement ou totalement en 2022.

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Plus du quart des cônes orange recensés dans ce secteur montréalais étaient aussi jugés inutiles.

Face à ces résultats, plusieurs acteurs – dont le ministère du Transport et la Ville de Montréal – s’étaient engagés à en faire plus pour réduire la présence des cônes orange dans la ville.

En avril dernier, la ministre des Transports et de la mobilité durable Geneviève Guilbault avait d’ailleurs promis que les cônes inutiles seraient bientôt chose du passé.

Un Sommet sur les chantiers avait aussi eu lieu pour trouver des solutions, qui ne semblent cependant pas encore porter leurs fruits.

Dans un sondage réalisé à l’automne 2023, 75 % des répondants considéraient que le centre-ville est la zone la plus entravée de la métropole et 55 % estimaient que les entraves ont augmenté, a rappelé M. Leblanc.

«Le secteur de la construction doit aussi faire sa part. [...] Cela passe par la modernisation des pratiques et une flexibilité accrue dans la réglementation des corps de métier», a ajouté Michel Leblanc.

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