Compétition féroce en intelligence artificielle: le Canada et le Québec à la traîne, craint un expert
Agence QMI
Un court métrage réalisé par le Wall Street Journal, qui a été conçu avec l’intelligence artificielle, montre l’urgence de s’adapter rapidement à ces nouvelles technologies, a soulevé jeudi Olivier Blais, cofondateur et expert en sciences des données chez MoveAI.
• À lire aussi: Meta se lance dans le militaire
• À lire aussi: Utilisation de l’IA: une étudiante prend son professeur la main dans le sac
«Mon robot et moi», une vidéo de trois minutes, montre une machine humanoïde qui suit une femme dans ses activités quotidiennes. L’exercice a été rendu possible grâce aux programmes Leo de Google et de Runaway.
Le réalisme de la séquence est particulièrement troublant.
«Ça fait peur à plusieurs personnes», a déclaré M. Blais lors d’une entrevue à l’émission Contextes.
«Les gens commencent de plus en plus à avoir peur pour leur emploi et en fait, je pense, la conversation portera plus sur comment les emplois vont se transformer», a-t-il ajouté.
La compétition féroce dans le domaine de l’intelligence artificielle doit être une sonnette d’alarme pour le Québec et le Canada, croit l’expert.
«Ce qui est vraiment important, c’est qu’il faut se préparer. Il faut qu’on se reforme et il faut que les entreprises soient capables de saisir ces opportunités. La compétition est féroce mondialement. Le Canada et le Québec, on n’est pas réputés pour être les plus avant-gardistes, mais le problème, c’est que si on ne suit pas ce qui se passe à l’extérieur et que des entreprises américaines se retrouvent à utiliser plus l’intelligence artificielle, elles vont produire du contenu plus rapide, plus facilement fait et de meilleure qualité pour moins cher», a-t-il illustré.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus