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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Commentaires sur l’immigration: Legault accuse Anglade d’être «toujours négative»

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Marc-André Gagnon

2022-09-12T14:48:11Z
2022-09-12T15:57:29Z
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SAINT-LAZARE | François Legault nie avoir fait un lien entre la cohésion sociale et l’immigration non francophone, comme l’en accuse le cheffe libérale Dominique Anglade, qui est «toujours négative», peste le chef caquiste.

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En marge d’une annonce sur les soins pour enfants handicapés, le chef de la CAQ s’est défendu d’avoir laissé entendre, la veille, que la cohésion sociale que les Québécois ont démontré pendant la pandémie pouvait être menacée par une immigration non contrôlée. 

«Non. L’immigration, c’est une richesse pour le Québec, mais on a une capacité d’accueil qui est limitée pour l’intégration au français. Et c’est tout simplement ce que je dis», a rectifié M. Legault, qui a prononcé dimanche un discours sur l’importance de protéger le français et la nation québécoise. 

Ses propos, tenus à l’occasion d’un premier grand rassemblement militant à Drummondville, ont été vivement critiqués par ses adversaires péquiste, solidaire et libéral. 

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Legault réplique

Dominique Anglade en a rajouté une couche, lundi matin, en accusant François Legault de faire de la «petite politique», d’une façon «minable». 

«Mme Anglade est toujours négative, puis les Québécois n’aime pas ça. Puis va falloir qu’elle nous dise à un moment donné comment elle va arrêter le déclin du français au Québec.» 

M. Legault n’a pas digéré non plus un tweet publié par Mme Anglade, dimanche soir. 

«Mme Anglade sait très bien que ce n’est pas vrai ce qu’elle dit, a lancé M. Legault. Quand elle dit les réfugiés ukrainiens... On n’a jamais demandé puis exigé que ces gens-là parlent français. C’est notre contribution communautaire mondiale, puis on a toujours été accueillant pour des peuples qui sont mal pris, puis qui deviennent des réfugiés politiques, puis il n’a jamais été question que la CAQ demande des pouvoirs ou une connaissance du français à ces gens-là.» 

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