Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Comment Patrice Bélanger et sa femme restent unis après 19 ans de mariage

«Appelez-moi Stéphane» est présentée du 12 juillet au 24 août au Québec

Partager

Alicia Bélanger-Bolduc

2025-05-22T10:00:00Z
Partager

Il est juste de dire que Patrice Bélanger est l’un des grands passionnés de son métier. Connu comme acteur, et toujours irréprochable en tant qu’animateur dans ses divers projets, il fera un retour sur les planches cet été dans une comédie qui saura assurément faire rire le public.

• À lire aussi: «Starter pack»: Ces vedettes québécoises embarquent dans la tendance virale du moment

• À lire aussi: Ému aux larmes, Patrice Bélanger confie le plus grand regret de sa vie

Parle-moi de ton expérience dans la pièce Appelez-moi Stéphane.

Je dois premièrement remercier André Robitaille, qui m’a fait confiance pour ce rôle. Il m’avait appelé dans la période où j’animais Sucré Salé pour me proposer certains projets, mais mon horaire était trop chargé pour que j’accepte. Je suis très heureux qu’il ne m’ait pas lâché! Je crois qu’on a un parcours similaire, en tant qu’acteurs qui ont eu une belle carrière en animation, donc on se rejoint sur cet aspect. Je suis choyé de jouer dans une pièce mythique écrite en partie par le grand Claude Meunier, et qui reste un texte intemporel de grande qualité. Réjean est un personnage timide, mal dans sa peau et pas très bavard. C’est super intéressant, pour un comédien, d’interpréter un personnage aussi loin de soi.

Publicité

Tous les acteurs de la pièce ont une énergie débordante. Comment réussissez-vous à travailler tous ensemble?

On a commencé à jouer cette pièce l’année passée, et on était en effet assez dissipés au début! (rires) En même temps, je crois qu’une telle cohésion est bon signe. On s’intéresse pour vrai aux humains qui nous entourent, et je pense que c’est aussi ça, le savoir-faire de Monarque. Légalement, on doit arriver une heure avant le début du spectacle, mais on se présente bien plus tôt que ça, et après, on peut rester des heures à se parler! Je me sens également choyé de donner la réplique à des acteurs de talent. 

Comment te sens-tu, de revenir au théâtre après un long moment?

J’en suis très heureux, mais je ne suis pas frustré de ne pas beaucoup travailler dans mon domaine initial. J’adore mon rôle d’animation et dans mon parcours, j’ai souvent mené mes deux passions de front. J’ai grandi en Outaouais et j’étais autant au théâtre communautaire qu’à l’animation de la télévision locale. Je suis aussi fier de mon parcours d’acteur; j’ai pris part à des projets qui ont eu une portée significative, comme Les Lavigueur et Bon Cop, Bad Cop.

Publicité

Désires-tu faire davantage de place au jeu dans ta vie?

Je demeure un acteur à part entière. J’aime être sur un plateau de fiction, décortiquer mes personnages, collaborer avec les autres et générer des émotions chez l’auditoire. Si j’ai des propositions ou des demandes d’auditions, si petit soit le rôle, je vais m’essayer avec joie.

La troisième saison de Survivor Québec a-t-elle encore été au-delà de tes attentes?

Je n’aurais jamais pensé que j’animerais un jour le plus important plateau à ciel ouvert de la télévision québécoise! Je suis touché par la réaction des téléspectateurs — autant ceux qui viennent de découvrir Survivor que ceux qui étaient déjà de grands fans de la série. Les gens croient que les participants exagèrent quand ils disent que le jeu a changé leur vie, mais j’ai vu des humains se déployer en direct et découvrir leur courage et leur potentiel. On remarque vraiment un avant et un après chez eux. Revenir à leur quotidien est aussi un gros enjeu, quand ils vivent autant d’émotions et de défis en si peu de temps. Je les admire énormément.

Encore cette année, ta famille a pu te rejoindre aux Philippines!

Ils viennent me retrouver pour la relâche, mais c’est très intense. C’est deux jours juste s’y rendre, donc ils passent seulement six jours avec moi. Ils viennent me voir, mais ils explorent aussi le plateau, car on est tous de grands fans de l’émission. On est très chanceux de pouvoir le revivre pour une troisième année, puisque c’est un pays très riche sur le plan culturel. C’est niaiseux, mais chaque fois qu’ils sont là, je veux être à mon meilleur pour les rendre fiers. J’ai été très chanceux que ma famille m’encourage dans ce projet, car ils auraient eu raison de refuser que je parte pendant deux mois.

Publicité

Comment vont tes fils, Samuel et Olivier?

Ah! Mes petits bonhommes sont de magnifiques préados... Et ils n’aiment pas que je les appelle encore comme ça! (rires) Ce sont des enfants curieux, dynamiques et allumés. Ils ont aussi un paquet de défauts qui nous poussent à bout par moments, mais on se trouve chanceux. Olivier pratique le karaté, tandis que Samuel est en trampoline, et l’art dramatique n’est jamais bien loin pour les deux. Ils voient leur père vivre de sa passion, et j’essaie de leur transmettre cet amour de mon travail pour qu’ils se développent de la même façon. Je parle beaucoup de moi, car la question m’est destinée, mais la vraie héroïne dans tout ça, c’est ma femme, Marie-Claude. Je suis réellement un père gâté pourri.

Après tant d’années ensemble, qu’est-ce qui vous garde aussi unis, ta femme et toi?

Ça fait 23 ans qu’on est en couple, et 19 ans qu’on est mariés. Elle me fait toujours autant tripper, et je la trouve encore si belle! Je suis vraiment chanceux, car j’évolue dans un métier où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, mais je suis plus gâté que je ne l’aurais imaginé. J’ai aussi rêvé d’une femme exceptionnelle que j’ai fini par marier, et avec qui j’ai une magnifique famille. Enfin, c’est ma version des faits... il faudrait demander à Marie-Claude ce qu’elle en pense! (rires)

Publicité

Tu as aussi un côté entrepreneur, et on vient d’annoncer que tu es lun des investisseurs des Roses de Montréal. Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans ce projet?

Mon ami Étienne Boulay, qui avait déjà embarqué dans l’aventure, m’a appelé pour me mettre au parfum, sachant que ce projet m’intéresserait. J’ai tout de suite eu envie d’embarquer, car le sport, le bien-être et la place des femmes dans une telle discipline sont importants pour moi. Je veux qu’elles prennent l’espace qu’elles méritent et qu’elles puissent inspirer d’autres jeunes filles à rêver grand. Le Canada est l’une des nations les plus prolifiques en joueurs et joueuses de soccer, et nous étions l’une des rares à ne toujours pas avoir de ligue. Je n’ai jamais voulu réduire quelqu’un à son sexe, son orientation sexuelle ou sa couleur de peau. Donc pour moi, c’était un projet très stimulant.

Que fais-tu pour relaxer? Est-ce que ça existe, pour toi, le repos?

On voit uniquement mon côté extraverti, mais je suis vraiment capable de m’écraser dans le divan avec ma famille et d’appuyer sur Play. Relaxer, pour moi, c’est être avec mes garçons, ma blonde, regarder une série ou jaser au souper. Mais je peux également m’asseoir et contempler le vide... Il y a quand même parfois un déséquilibre, puisque je peux être hyperactif à la maison. Les gens pensent que je cours tout le temps et qu’une blague n’attend pas l’autre, mais je suis capable de rester tranquille.

Finissons par parler de ce qui t’occupera dans les prochains mois.

Bien évidemment, il y a le théâtre. La radio s’achève en juin et revient au mois d’août. Je serai aussi de retour comme porte-parole du Festival des montgolfières de Gatineau pour une 17e année. Encore une fois, on aura une programmation de feu. On prendra aussi de petites vacances en famille quand les gars finiront l’école. On s’en va au Portugal, donc ce sera un beau voyage culturel, entre les visites et les moments à la plage. C’est le périple parfait, qui sera à l’image du fameux équilibre dont je parlais plus tôt, puisque c’est ma blonde qui l’organise! (rires)

À voir aussi:

Publicité
Publicité