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L'article provient de TVA Sports
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Voici comment le CH a réussi à museler deux gros canons

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2024-11-19T19:03:25Z
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Quand le Canadien colle deux victoires de suite, c’est digne de mention. Quand le second gain implique le blanchissage de deux vedettes, il faut en parler.

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Même si Connor McDavid a été menaçant avec neuf tirs tentés, dont cinq tirs au but, il a été muselé pour une cinquième fois cette saison. Dans le cas de Leon Draisaitl, c’était la sixième fois cette saison et lundi soir, il a été invisible avec ses trois tirs tentés, dont deux cadrés.

Si les deux gros canons des Oilers ont été réduits au silence, ce n’est pas nécessairement parce qu’ils ont connu une mauvaise soirée, c’est surtout parce que le Canadien les a suivis de près.

McDavid a bien fait un peu de magie en deuxième période, mais dès le second engagement, son espace de travail s’est rétréci.

Ça se précise

Comme le mentionnait Kaiden Guhle après la rencontre de lundi, le travail défensif effectué par l’équipe est représentatif de ce que Martin St-Louis veut mettre en place sur le long terme.

Ainsi, les Oilers se sont retrouvés à jouer le long de la bande et dans les situations de jeu à cinq contre cinq, leurs tirs sont principalement venus des points d’appui et des cercles de mise en jeu. Il y a donc eu peu de tirs décochés de l’enclave.

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Ils ont toute même obtenu dix chances à haut danger selon Natural Stat Trick, mais le Canadien en a eu treize dans une rencontre bien menée autant en défensive qu’en attaque.

Ça n’a peut-être pas donné une rencontre fort excitante, mais c’est le genre du match qu’une équipe qui veut monter au classement tout en progressant doit jouer pour gagner.

Protéger les gardiens

Ce que le Canadien a bien su faire lors de ses deux dernières victoires, c’est protéger Samuel Montembeault. Toujours selon Natural Stat Trick, les tirs des Blue Jackets, samedi, venaient principalement des points d’appui et des cercles de mise en jeu.

Pendant la séquence de six revers consécutifs, c’est ce que l’équipe ne faisait pas assez. Les tirs adverses provenaient alors de l’enclave et de la zone rapprochées du gardien.

La couverture défensive sera donc au cœur des succès de l’équipe cette saison et la discipline en zone défensive sera essentielle.

En consultant les statistiques détaillées des dix derniers matchs, le Canadien s’est créé beaucoup de chances dans l’enclave, mais il a manqué d’opportunisme. C’est un détail à corriger. D’ailleurs, contre les Oilers, le Canadien n’a cadré que 25 des 60 tirs qu’il a tentés. Dans l’autre, camp les Albertains ont cadré 30 de leurs 55 lancers. 

Le rôle des attaquants

Dans l’effort défensif, on doit glisser un mot sur le travail des attaquants lundi soir.

Sur le premier but marqué par Brendan Gallagher, Juraj Slafkovsky est allé soutirer une rondelle à Mattias Ekholm derrière le filet des Oilers pour amorcer la séquence même s’il n’a pas été crédité d’une mention d’aide.

Sur le second but, inscrit par Kaiden Guhle, Cole Caufield est allé mettre Leon Draisaitl en échec le long de la bande pour récupérer le disque et préparer le but.

Et sur le dernier but, marqué dans un filet désert par Jake Evans, Nick Suzuki a coupé une passe pour faire avorter l’attaque des visiteurs.

C’est le genre d’implication qui fera la différence dans le jeu défensif collectif au fil de la saison.

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