Comment dire oui à tout, goûter à tout et profiter du moment présent

Alexandra Diaz
La famille respire ! L’école est finie, les vacances s’en viennent, les festivals font déjà vibrer la ville.
Les terrasses avec les amis nous rendent heureux, les escapades dans des chalets et les baignades nous enchantent. Les potlucks s’organisent, les partys de piscine commencent, bref c’est l’été et on en profite !

En même temps, le poids (haha) qui me pèse sur les épaules, ce sont les excès. Je me laisse si vite emporter par un excès de joie qui justifie que je touche tous les fonds d’un bol de chips, ma plus grande faiblesse.
Puis, un petit verre en semaine et des BBQ de vikings. Je sais bien que tout est une question d’équilibre ; je pense que je ne la maîtriserai jamais. Il y a longtemps que je vise l’harmonie sur tous les plans. Ça réduit la pression. Ça enlève l’idée des objectifs, ça permet les vagues de fun. L’idée de l’harmonie place devant mes yeux un été qui promet une tonne de saveurs et de petits plaisirs dont je ne me priverai pas.

Un été festif et sans restriction
Dans l’esprit du fameux truc « ce n’est pas ce que tu manges entre Noël et le jour de l’An qui fait une différence dans ton alimentation », ce que tu manges entre le jour de l’An et Noël, c’est ce que je vise !
Le reste de l’année, je pense à l’ensemble de mes repas hebdomadaires, soit 21 repas auxquels j’ajoute une collation ou un minirepas parce que je bouge tous les jours. Ça donne un total de 28 repas par semaine. De ce nombre, j’estime avoir 3 ou 4 repas spéciaux ou sociaux, c’est mieux dit. Que ce soit un mardi soir de canicule improvisé, un samedi soir, un lunch festif ou un brunch, ma réalité ressemble à ça. Parfois moins, rarement plus.

Lors de ces 4 repas, je dis oui à tout, je goûte à tout, je profite du moment présent. Ça rend le quotidien facile par la suite parce que je n’ai jamais le sentiment de me priver ou de calculer quoi que ce soit, et ce, même si j’assure une veille pour une alimentation saine qui me procure à la fois jouissance et bien-être.
Pour les 24 autres repas dans la semaine, je combine deux choses essentielles : de bons choix nutritifs et des repas que j’aime et dont j’ai vraiment envie. Moins de brun, beaucoup de couleurs, le minimum d’aliments qui viennent dans du carton ou du plastique, signe de produits transformés. Et le truc ultime : manger lentement.

Le sport, le lifestyle du bonheur
Il faut bouger tous les jours, ça, on n’y échappe pas. Faites comme moi si vous n’êtes pas naturellement sportif, visez l’harmonie aussi.
Essayez d’être de mauvaise humeur après une bonne marche. Essayez d’être stressé après une séance de Pilates. Essayez d’être déprimé avec une course, même à faible intensité.
J’ai trouvé des sports que j’aime. Ceux de groupe ne sont pas faits pour moi. Y aller à mon rythme, oui, tout le temps. Même si tout le monde me dépasse.
Ça prend une seule motivation, vouloir se sentir bien. C’est l’été et il sera gourmand.