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L'article provient de Le Journal de Québec
Cuisine

«La seule chose qui m’a permis de manger sans arrière-pensée, c’est l’activité physique»

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Alexandra Diaz

2023-06-02T23:30:00Z
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Je me relève d’une pneumonie. «Bruh!» comme disent mes kids. Cinq semaines au ralenti pour bien guérir. Pas d’appétit, mauvais sommeil, et la voix de France Castel (au moins, ça c’était beau). Zéro entraînement évidemment. Le souffle court et le feeling que l’énergie ne reviendra jamais.

Ça m’a ramenée à mes années d’avant, quand je n’étais pas sportive. Jamais je n’aurais cru pouvoir me mettre à l’activité physique avant d’avoir trouvé mon sport, il y a 11 ans: la course à pied.

C’est pourtant si simple de prendre soin de soi.

La seule chose qui m’a permis de manger sans arrière-pensée, c’est l’activité physique. En faire tous les jours, à divers niveaux de durée et d’intensité. La marche compte tout autant. Je n’apprends rien aux sportifs naturels. Mais les autres, the rest of us, comme je nous appelle, comprennent. Ça ne vient pas tout seul. J’ai aimé la course parce que je ne me pousse pas à fond, mais j’en ai les bienfaits sur le plan du sommeil, du plaisir de manger ce que je veux, de l’estime et l’acceptation de soi, de la réduction du stress. Je vis pour jouir de la vie sans culpabilité, sans me casser la tête. Je ne veux pas compter de calories, encore moins me priver, ni manger des trucs dits «diète».

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Photo Adobe Stock
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Bouger pour bien manger

Mais parfois, on n’a pas le contrôle sur notre alimentation, comme pendant 35 jours de pneumonie. Ça m’a pris une bonne dose de lâcher-prise pour réaliser à quel point on peut se satisfaire de peu de choses quand on se sent bien.

Dimanche dernier, j’entamais, juste à temps (fiou!), le début de mon entraînement pour courir le Demi-marathon de Montréal, dont je suis fière co-ambassadrice pour une deuxième année. On s’entend qu’ils me choisissent pour ma constance et ma discipline et non pour mes performances de patate pimpante. Avant de sortir courir, je parle au téléphone avec ma grande amie, Tamara Alteresco, que vous connaissez pour sa couverture journalistique de la guerre en Ukraine. On essayait de trouver un moment pour se voir, pour manger en famille, puis elle me dit: «Raccroche, on se retrouve et on va marcher et courir ensemble.» Go!

Tamara Alteresco et Alexandra Diaz au parc Maisonneuve.
Tamara Alteresco et Alexandra Diaz au parc Maisonneuve. Photo fournie par Alexandra Diaz

Bouger pour donner de l’inspiration

Tamara, toujours aux quatre coins du monde, vit des contraintes qui expliquent le manque de sport et les fringales entraînées par la fatigue. «Ben non, qu’elle me répond, je peux prendre le temps et en faire une priorité. L’heure que je perds souvent sur les réseaux sociaux, je peux la prendre pour moi!»

Un couple s’approche de nous au parc Maisonneuve: «Alexandra Diaz? On vient de vous regarder à LCN parler de bouger plus! On est là et on bouge, merci! Et vous, vous êtes Tamara Alteresco, qui nous informe? Bravo! Vous nous faites du bien, les filles!»

On s’est regardées toutes deux, fort touchées par cette rencontre impromptue.

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