Comment attirer de nouveaux employés en 2024?

Le monde du travail en pleine transformation fait face à de nombreux défis comme la pénurie de main-d’œuvre notamment après la pandémie. 

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Dans le contexte actuel, plusieurs se demandent comment attirer de nouveaux employés en 2024. 

Le professeur au département d'organisation et ressources humaines de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, Jacques Forest, répond à la question. 

«Il y a trois besoins psychologiques universels à satisfaire, soient ceux d’autonomie, de compétence et d’affiliation sociale», lance-t-il d’entrée de jeu. 

La façon de combler ces besoins peut différer d’une génération à une autre, selon l’expert, mais les besoins fondamentaux au travail restent les mêmes, «peu importe, l’âge, le stade de carrière, l’origine ethnique ou encore le nveau d’éducation». 

Nouvelle tendance

Certains parlent «d'hôtellisation» du travail, c’est-à-dire de rendre le milieu de travail particulièrement plus attrayant afin d’attirer ou de retenir le personnel.

M. Forest précise que pour un «fonctionnement optimal», il ne s’agit pas seulement de satisfaire les besoins au travail, mais également à l’extérieur du cadre professionnel. 

«Donc, lorsque des groupes de gens militent en faveur d’un équilibre entre le travail et la vie personnelle, d’un point de vue sociétal, on devrait s’en réjouir, dit l’expert. Les pays qui sont les plus heureux sont capables de mettre de l’avant à la fois des politiques de travail et des politiques sociales.»

Le professeur estime que le bien-être est prioritaire à la performance selon une nouvelle tendance observée.

Le télétravail

Le télétravail, ce luxe de certains types d’emplois qui offre à la fois des avantages et des inconvénients, «est un couteau à double tranchant».

Aucune recherche ne démontre, «hors de tout doute raisonnable», l’avantage de l’un ou de l’autre, dit M. Forest.

Toutefois, «le présentiel semble avoir des attributs que le virtuel n’a pas comme la chaleur, la communication non verbale et tout ce qui est informel».

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus