Christine de Bruin remporte le bronze au monobob féminin

Agence QMI
La Canadienne Christine de Bruin est montée sur la troisième marche du podium dans l’épreuve de monobob féminin, dimanche aux Jeux olympiques de Pékin, au Centre national des sports de glisse.
En vertu d’un temps final de 4 min 21,03 s, de Bruin a reculé d’une place, après avoir occupé le deuxième rang après trois manches. Il s’agit de la 15e médaille olympique de l’unifolié en 2022.
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C’est toutefois l’ancienne porte-couleurs du Canada Kaillie Humphries, maintenant sous le drapeau des États-Unis, qui a enlevé les honneurs de l’épreuve avec un chrono total de 4 min 19,27 s.
Sa compatriote américaine Elena Meyers Taylor a raflé l’argent.
Après avoir enregistré le quatrième meilleur temps de la troisième manche, en 1 min 5,38 s, de Bruin a moins bien fait lors de la manche ultime, avec 1 min 5,51 s.
Elle entamait les troisième et quatrième manches en bonne position afin de gagner une médaille. La bobeuse de 32 ans avait d’abord complété sa première descente en 1 min 5,12 s, ce qui lui avait valu le troisième temps, à égalité avec Meyers Taylor. De Bruin avait amélioré son sort à sa deuxième tentative. En vertu d’un temps de 1 min 5,02 s, elle avait grimpé d’un échelon, devançant ainsi l’Allemande Laura Nolte, qui avait été beaucoup plus lente à sa seconde descente.
L’autre Canadienne en lice, Cynthia Appiah, a quant à elle pris le huitième rang en vertu d’un temps de 4 min 23,04 s, après avoir connu sa pire performance lors de la quatrième manche.
Humphries résiliente
Il s’agit d’un premier sacre olympique pour Humpries avec l’équipe américaine.
«Je sais ce que cela signifie de représenter les États-Unis, avait-elle indiqué aux journalistes samedi, après la troisième manche. Je suis tellement fière et honorée d’être ici, parce que rien n’est garanti dans la vie.»
Un an après avoir porté plainte pour harcèlement à Bobsleigh Canada, la désormais quadruple médaillée olympique avait rejoint celle des États-Unis, en 2019.
Dans un reportage diffusé sur CBC, l’Albertaine avait indiqué ne plus se sentir en sécurité avec l’équipe canadienne. Sans préciser le type de harcèlement dont elle était victime ni l’identité de son bourreau, elle avait expliqué que son «milieu de travail était devenu toxique et qu’elle ne pouvait plus participer à des compétitions».
«Mes sentiments envers mes coéquipiers canadiens dans ce sport sont les mêmes qu’auparavant, avait-elle avoué à CBC. Et même si ma combinaison est différente, ma mentalité est encore celle d’une compétitrice : c’est moi contre le monde entier.»