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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Chien condamné à l’euthanasie: sa propriétaire se bat contre la Ville de Charlemagne

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TVA Nouvelles

2023-10-20T23:22:19Z
2023-10-21T16:54:27Z
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Le procès entre la propriétaire d’un husky nommé Santos s’en étant pris à un enfant puis ayant été condamné à l’euthanasie et la Ville de Charlemagne débutera lundi au palais de justice de Joliette pour une durée de trois jours.

• À lire aussi: Bataille judiciaire: elle refuse de faire euthanasier son chien

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Cette saga judiciaire dure depuis 15 mois au cours de laquelle Claudia Mateluna tente par tous les moyens de faire en sorte qu’elle n’ait pas à faire euthanasier son animal de compagnie.

Ce dernier a mordu un enfant de 5 ans le 13 juillet 2022, lui laissant des cicatrices au visage et a été condamné par la Ville à l’euthanasie.

Les deux parties ne s'entendent pas sur les circonstances des événements. La propriétaire du chien clame qu’il était attaché sur son terrain lors des faits, ce que réfute la famille de l’enfant. 

« J'étais là, et c'est impossible que le chien était attaché car j'ai ramassé mon petit-fils dans la rue », a martelé le grand-père de l'enfant, Mariano Sousa, dans un entretien téléphonique. « Quand je suis arrivé en courant, c'est là que le chien a lâché mon petit-fils, » dit-il.

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La propriétaire de Santos estime qu'elle paye cher ce qu'elle qualifie d'accident. 

Selon le rapport d'évaluation qu'elle a demandée, la dangerosité de son chien serait évaluée à 3 sur 10.

«Je ne minimise pas du tout ce qui s'est passé, mais je trouve ça injuste de devoir payer au complet pour un manque de surveillance parentale», affirme-t-elle.

« Elle dit qu'il était sans surveillance, mais j'étais moi-même avec lui dans la rue quand c'est arrivé, » clame pour sa part monsieur Sousa. « Je pense que le chien a attaqué un enfant pour aucune raison et qu'il peut le refaire. Un animal qui attaque un enfant gratuitement dans la rue, ce n'est pas pardonnable, » ajoute-il.

La Ville serait dans son droit d'ordonner l'euthanasie d'un animal sans évaluation, selon l’experte en politique municipale Danielle Pilette.

«Tout est une question pour la municipalité de bien gérer un règlement provincial qui vise à protéger des personnes, explique-t-elle. Les municipalités peuvent difficilement se permettre des écarts. Je pense qu'elles sont plus prudentes que moins prudentes, surtout quand les blessures sont réellement survenues et qu'elles sont considérées comme graves.»

La Ville de Charlemagne a injecté 70 000$ en frais d'avocat dans le dossier et réclame ce montant à Mme Mateluna.

Étant donné la judiciarisation du dossier, la municipalité a préféré ne pas commenter.

Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.

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