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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Condamné à l’euthanasie après avoir mordu un enfant; sa propriétaire s’adresse à la cour

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TVA Nouvelles

2022-08-30T16:52:44Z
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Un chien Husky qui a mordu un enfant au visage a été condamné à être euthanasié, mais sa propriétaire refuse d’accepter l’ordonnance de la Ville de Charlemagne et se présente devant les tribunaux pour la contester. 

Selon les faits rapportés, Santos, le chien de Claudia Mateluna, a mordu un enfant de cinq ans au visage, en le blessant sérieusement, le 13 juillet dernier. 

Le gamin a eu deux lacérations au visage, dont une de cinq centimètres. 

Santos, chien qui risque d'être euthanasié | courtoisie
Santos, chien qui risque d'être euthanasié | courtoisie

Mme Mateluna affirme que son chien était attaché sur son terrain, version qui n’a pas été transmise à la Ville. La plaignante et la municipalité ne s’entendent pas sur les circonstances. 

C’est le 22 août dernier que la Ville a émis une ordonnance visant à faire euthanasier l’animal.

Santos, chien qui risque d'être euthanasié | courtoisie
Santos, chien qui risque d'être euthanasié | courtoisie

«Mon chien est condamné à mourir depuis le début de cette histoire, on n’a jamais cherché plus loin, on se base sur des preuves qui sont douteuses et sur des ouï-dire», déplore Mme Mateluna en entrevue à TVA Nouvelles.

La femme demande à ce que son animal soit évalué par un expert, avant de prendre la décision de le tuer. 

«Nous autres ce qu’on demande, c’est que justice soit faite et qu’il soit évalué par un expert en comportement et en évaluation de dangerosité. Et que cet expert-là nous dise que oui, le chien est potentiellement dangereux, si c’est le cas», soutient la propriétaire de Santos. 

Claudia Mateluna, propriétaire de Santos | TVA Nouvelles
Claudia Mateluna, propriétaire de Santos | TVA Nouvelles

La Ville n’a toutefois aucune obligation de faire évaluer un chien avant de procéder à une euthanasie. 

«On est dans le cadre d’une blessure grave au visage d’un jeune enfant de cinq ans. La loi n’oblige pas la Ville à procéder à une évaluation. Le chien est connu dans le secteur, les gens sont inquiets. La Ville, notre principal devoir, est d’assurer la sécurité des citoyennes et citoyens, et en particulier des jeunes», explique Olivier Goyet, directeur général de la Ville de Charlemagne. 

Olivier Goyet, directeur général de la Ville de Charlemagne | TVA Nouvelles
Olivier Goyet, directeur général de la Ville de Charlemagne | TVA Nouvelles

D’autres résidents auraient déjà porté plainte contre le chien, car il se serait sauvé de son domicile.

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