Un cinquantenaire meurt alors qu’il regagnait son véhicule sur l’autoroute 20

Un homme de 58 ans qui se trouvait à pied sur l’autoroute 20, près de Saint-Janvier-de-Joly dans Chaudière-Appalaches, a perdu la vie après avoir été frappé par un véhicule, dimanche soir. 

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Selon un témoin de la scène, le conducteur d’une camionnette à l’emploi d’une entreprise de forage a dû appeler une dépanneuse après avoir perdu une roue, vers 17h.

Le propriétaire de la compagnie Forage Comeau et son frère, Michel Comeau, sont venus prêter main-forte à celui qui a dû immobiliser son véhicule dans la voie de droite. Arrivés à bord de leur véhicule respectif, ils l’ont aidé à récupérer de l’équipement qui est tombé au moment de l’accident.

«L’opération de ramassage a duré plusieurs heures. Il y avait beaucoup de matériel un peu partout», a indiqué au Journal l’un des remorqueurs qui étaient sur place.

Tout au long du ramassage, des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) et des signaleurs du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) ont dévié la circulation vers la voie de gauche.

Signalisation ignorée

Une fois tout l’équipement mis en lieu sûr et la camionnette remorquée, les deux hommes venus en aide à l’employé dans l’embarras étaient en train de regagner leur véhicule quand Mchel Comeau a été percuté, vers 21h15.

Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) Béatrice Dorsainville, le conducteur fautif aurait ignoré la déviation de la circulation avant de foncer dans l’homme de 58 ans qui était en train de se rendre à sa voiture.

L’octogénaire qui n’a pas suivi les indications du MTMD a été interrogé par les policiers, puis relâché en attendant la suite des procédures d’enquête. Aucune accusation n’a été déposée contre lui.

Le cinquantenaire qui a été happé a été transporté d’urgence vers l’hôpital. Le décès de l'homme originaire de Notre-Dame-de-Lourdes, au Centre-du-Québec, a été constaté un peu plus tard.

Un reconstitutionniste de la SQ s’est rendu sur place et une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur ce drame. 

«Comme la victime travaillait quand les évènements sont survenus, la CNESST aussi s’est rendue sur place pour enquêter», conclut la sergente Dorsainville.

- Avec la collaboration de TVA Nouvelles