Chasse à la météorite: ce que vous devez savoir si vous trouvez des fragments
Mina Collin
Les fragments d’une météorite qui s’est écrasée dans la région de Drummondville à 3h du matin, le 24 juin dernier, sont toujours recherchés.
• À lire aussi: Une météorite s’écrase (encore) à Drummondville: ouvrez l'oeil
• À lire aussi: Ce qu’il faut savoir sur la météorite qui est tombée à Drummondville
Grâce aux caméras du réseau Détection et observation de météores (DOMe) et d’une conseillère scientifique du Planétarium de Montréal, il a été possible de déterminer précisément la trajectoire de chute de la météorite.
Une vingtaine de fragments de l’objet céleste pourraient être retrouvés sur le 8e rang, entre les rues Saint-Wenceslas et Lemieux, dans la région de Drummondville, selon le directeur du Planétarium, Olivier Hernandez.
«On s'attend à avoir des morceaux de 10g jusqu'à 100g, donc de la taille d'une balle de ping-pong à peu près, explique le directeur. C'est ce genre d'objet là qu'on va chercher au cours des prochains jours et prochaines semaines en espérant pouvoir le trouver».

Le directeur met tout de même en garde les personnes qui partiront à la chasse de ces fragments qui sont peut-être tombés dans des champs.
«[Selon] la loi au Canada, la météorite appartient au propriétaire du terrain où elle est tombée et il faut demander l'autorisation du propriétaire. Il ne faut pas aller s'aventurer dans un champ comme ça», prévient-il.
Il appelle la population à partir à la recherche de ces cailloux sombres, de les prendre en photo d’abord et de les mettre dans des sacs en plastique.
«Allez sur le site web d'Espace pour la vie, remplissez le formulaire, envoyez les photos, puis on va vous dire si ça vaut le coup ou pas de vous déplacer au planétarium pour la faire expertiser», indique M. Hernandez.

Le directeur rappelle l’importance de récupérer et de rapatrier les fragments de la météorite au Planétarium.
«C’est un morceau de notre patrimoine céleste, s’exclame-t-il. Les astronomes n'ont pas l'occasion de toucher leurs sujets d'étude et là, on a une météorite, donc c'est vraiment fantastique.»
Il ajoute que l’étude de ces corps célestes permet, entre autres, de découvrir comment le système solaire s’est développé.
Voyez l’entrevue intégrale ci-dessus avec le directeur du Planétarium de Montréal, Olivier Hernandez