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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

CH: Savard découragé par ce qu’il a vu à Toronto

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TVA Sports

2024-11-11T23:37:28Z
2024-11-11T23:46:36Z
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De passage dans la Ville Reine pour le gala d'intronisation au Temple de la renommée du hockey, Serge Savard a assisté à la défaite de 4 à 1 des Canadiens de Montréal contre les Maple Leafs de Toronto, samedi dernier, et il n’a pas du tout aimé ce qu’il a vu.

L’ancien directeur général et défenseur vedette des Canadiens, un homme élégant qui s’est toutefois toujours exprimé avec candeur, aimerait voir plus de hargne au sein de l’équipe.

«J’étais découragé, a-t-il confié à Renaud Lavoie sur le tapis rouge, lundi, à Toronto. Au hockey, il faut jouer avec émotion et je ne voyais rien. Je suis même surpris qu’ils aient gagné à Buffalo cet après-midi, mais coudonc.»

Évidemment, la blessure subie par Patrik Laine pendant le camp d’entraînement et le fait que l’équipe soit si jeune n’aident pas.

«On a une couple de bons jeunes qui vont nous en donner un peu plus, mais il faut leur donner un peu de temps», a concédé celui que l’on surnomme le Sénateur.

La classe de Weber

Au sujet de Weber, qui s’apprête à devenir un immortel, Savard a été très élogieux.

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Il a raconté une anecdote qui en dit long sur la classe de l’ancien capitaine du Tricolore.

«Je suis entré dans un restaurant à Candiac, s’est souvenu Savard. Je ne l’ai pas reconnu et il a payé ma facture. Lorsque je me suis rendu compte que c’était lui, on a jasé quelques minutes ensemble.»

Même s’il manque une coupe Stanley à son palmarès, Weber mérite tout à fait sa place au Temple, estime Savard.

«On l’aurait pris dans le Big Three [redoutable trio de défenseurs que formaient Serge Savard, Larry Robinson et Guy Lapointe dans les années 70], Shea Weber! Ça aurait fait un Big Four! Malheureusement, il n’a jamais réussi à gagner la coupe Stanley, mais il faut juste regarder ses performances au hockey international et son passage à Montréal.»

Damphousse et Provost, eux?

Mais Vincent Damphousse aussi, diront certains, et, pourtant, il attend encore son tour, tout comme Claude Provost.

«Il n’y a pas de doute que Vincent mérite d’être là, a affirmé M.Savard. J’ai été 15 ans sur le comité de sélection et ce n’est pas facile [d’être admis au Temple]. Ça prend 14 votes sur 18.

«Claude Provost à Montréal a gagné neuf coupes Stanley. Une année, il a fini sur la première équipe d’étoiles, il a battu Gordie Howe à droite. Ça fait deux ou trois fois qu’il est nomination et il n'est pas encore passé.»

Voyez l’entrevue complète avec M. Savard dans la vidéo ci-dessus.

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