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L'article provient de Silo 57

Cette algue qui pue menace les vacances des québécois

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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

2025-07-23T15:00:00Z
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Pas facile de profiter de nos vacances quand des algues puantes ruinent la plage... et nos photos Instagram.

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Les vacances de millions de touristes sont affectées par des quantités astronomiques de sargasses, une algue nauséabonde, dans les destinations soleil des Caraïbes, du Mexique et de la Floride. 

D’après Sargassum Monitoring, une organisation non gouvernementale qui répertorie les vagues de sargasses sur les plages des tropiques, des accumulations d’environ 40 millions de tonnes métriques ont été observés en haute mer entre l’Amérique et l’Afrique.

Site web: Sargassum Monitoring
Site web: Sargassum Monitoring

Des chiffres qui ont fait écarquiller les yeux de sa présidente et fondatrice, Christine Jimenez-Mariani, puisque le précédent record en la matière avait été établi en 2022 avec environ 24 millions de tonnes métriques.

« C’est la saison de tous les records pour l’accumulation, fait-elle valoir. On touche des zones qui n’avaient que très rarement été atteintes par la sargasse. Toutes les destinations sont aux prises avec cette problématique cette année. C’est pratiquement impossible d’y échapper.»

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Christine Jimenez-Mariani affirme que le phénomène ne fait qu’empirer depuis les 10 dernières années.

«Quand j’ai lancé Sargassum Monitoring, il n’y avait que sept ou huit pays qui étaient touchés par la sargasse. Cette année, on en compte 43», constate-t-elle.

Si les chercheurs sont en mesure d’affirmer que le réchauffement climatique contribue à la prolifération des sargasses, il demeure toutefois impossible d’en prévoir précisément les déplacements, comme c’est le cas pour une tempête tropicale ou un ouragan, par exemple.

«On a des images satellites, mais avec les vents changeants, les courants et les conditions, ça crée d’énormes variations. On ne sait pas quand il peut y avoir un détachement ni la direction qu’il prendra», conclut Christine Jimenez-Mariani, en invitant les voyageurs à documenter les mouvements d’algues du golfe et à les transmettre à Sargassum Monitoring.

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