«C’était beaucoup mentalement à gérer»: Vincent Desharnais a vécu difficilement ses deux échanges
Agence QMI
De dire que Vincent Desharnais a connu une dernière saison rocambolesque relèverait de l'euphémisme. Le grand défenseur originaire de Laval a passé l'année dans ses valises, étant échangé à deux reprises durant la saison.
«Ce n'était pas facile, ça c'est sûr, a indiqué le joueur de 6 pi 7 po en entrevue à JiC sur les ondes TVA Sports. C'était beaucoup de changements, beaucoup d'inconfort. C'était beaucoup! C'était beaucoup mentalement à gérer.»
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«Ça fait partie de la game, ça fait partie du hockey, de la business. C'est la meilleure ligue au monde. Avant chaque game, avant chaque pratique, j'essayais de me rappeler que je joue dans la meilleure ligue au monde», a-t-il relativisé par la suite.
L'arrière de 28 ans, bientôt 29 ans, avait d'abord signé une entente avec les Canucks de Vancouver avant le début de la dernière campagne. Or, l'adaptation fut difficile pour lui. Disons que ça ne s'est pas passé comme il l'aurait souhaité.
«C'était décevant un peu parce que quand j'ai signé là, j'étais vraiment excité et je croyais vraiment que ça allait fonctionner. Je pense que pour plusieurs joueurs, ça ne s'est pas super bien passé, dont moi. Ce n'était pas le meilleur fit», a-t-il fait valoir.
Il a ensuite été échangé aux Penguins de Pittsburgh le 1er février dans la transaction monstre qui a envoyé Marcus Pettersson et Drew O'Connor à Vancouver. Jusque-là, tout allait. C'est lorsqu'il a appris qu'il était échangé une deuxième fois en un peu plus d'un mois plus tard, cette fois aux Sharks de San Jose, que la pilule a été un peu plus difficile à avaler.
«Le premier échange, j'étais content juste parce que ça me permettait de me donner un autre vent. Mais le deuxième échange, j'étais comme: “Ok là, celui-là, il est moins le fun”. À un moment donné, j'aimerais ça rester à la même place.»
Macklin comme Sid
Malgré tout, Desharnais est heureux comme un poisson dans l'eau à San Jose. Il a obtenu des opportunités qu'il n'aurait peut-être pas eues ailleurs en raison du virage jeunesse de l'équipe. Il a obtenu de «grosses minutes» et son niveau de confiance a grimpé en flèche.
Parlant de jeunesse, le gentil géant n'avait que de bons mots pour la jeune sensation Macklin Celebrini, qui est vu comme le sauveur à San Jose.
«Il parle à tout le monde et il est souriant chaque jour. Ce n'était pas une saison facile, c'est comme si toute la pression était sur lui pour qu'il sauve l'équipe, pour qu'il sauve la franchise. Mais chaque jour, il se pointait à l'aréna avec le sourire, premier sur la glace et dernier à la quitter. Tout ce que je t'ai énuméré là, ça me fait penser beaucoup à Sidney Crosby. Je ne dis pas qu'il va faire les mêmes choses, mais Mack, ça va être un joueur très spécial», a-t-il raconté.
Maintenant, Desharnais se dit heureux de pouvoir amorcer la prochaine saison avec une page blanche, mais pas totalement dans l'inconnu.
«Ça va être bien d'avoir un été complet pour se préparer. J'ai juste hâte de retrouver les boys et de bâtir quelque chose. Ça va être vraiment cool de commencer à zéro, mais avec une équipe que je connais déjà. Ça va être l'fun de ne pas recommencer à zéro au complet comme je l'ai fait trois fois cette année.»