COP26 : «c’est un pacte mou et faible», dit Greenpeace
TVA Nouvelles
Même si les différents pays ont reconnu la science qui précise de réduire d’ici 2030 de 50% les émissions de gaz à effet de serre, Patrick Bonin croit que l’entente de la COP26 à Glasgow n’est pas suffisante.
• À lire aussi: La COP26: les États s'entendent sur un texte final
• À lire aussi: Fin de la COP26: «C’est une COP qui est un peu à l’image de crise de la COVID-19»
• À lire aussi: Les points clés du Pacte climatique de Glasgow
«Ça ne peut que nous amener à la conclusion que c’est un pacte mou, un pacte faible, même si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré est encore en vie. On a très peu avancé à Glasgow», mentionne le porte-parole de Greenpeace.
En fermeture de la conférence de Glasgow, le président de la COP, Alok Sharma, s’est dit désolé de ne pas avoir réussi à présenter une entente plus ambitieuse.
«À tous les délégués, je m’excuse de la façon dont ce processus s’est déroulé et je suis profondément désolé. Je comprends aussi votre profonde déception, mais vous comprenez qu’il est vital de protéger cette enveloppe», explique le président de la conférence.
La Chine et l’Inde ont fait pression pour changer quelques détails dans l’entente concernant l’utilisation du charbon.
«Ils ont demandé de changer l’idée de sortir rapidement du charbon pour utiliser un langage qui laisse présager une sortie moins rapide», souligne le porte-parole de Greenpeace.
Heureusement, les pays se sont engagés à revenir l’année prochaine pour ajouter des restrictions et tenter de réduire leurs émissions à effet de serre parce que même si les impacts majeurs sont présentement ressentis dans les pays plus pauvres, le Québec ne sera pas épargné par les changements climatiques, selon Patrick Bonin.
«Au Québec, on parle d’un réchauffement de près de 5 degrés Celsius parce qu’en moyenne, on se réchauffe deux fois plus rapidement que la moyenne planétaire et on voit déjà les impacts actuellement avec un réchauffement d’à peine un degré Celsius: des canicules meurtrières, des feux de forêt, des inondations, une augmentation du niveau de la mer, donc c’est aussi préoccupant pour les Québécoises et les Québécois», explique-t-il.