«C’est toujours plaisant de voir un Québécois ayant du succès dans la NBA»


Benoît Rioux
Fier Québécois, Quincy Guerrier ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son ami et compatriote Bennedict Mathurin, qui s’impose dans la NBA, dans l’uniforme des Pacers de l’Indiana.
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«C’est fou, ce qu’il fait, s’exclame Guerrier, en vantant les prouesses de son compatriote québécois. Je suis impressionné et c’est toujours plaisant de voir un Québécois ayant du succès dans la NBA.»
Pendant que Guerrier se retrouve à Laval ce week-end pour y disputer quelques matchs de la G League avec les Raptors 905, Mathurin est de passage à Paris, ces jours-ci, pour une série de deux parties entre les Pacers et les Spurs de San Antonio.

Malgré une défaite des siens, Mathurin s’est d’ailleurs signalé, jeudi, en inscrivant 24 points dans le premier match disputé dans la capitale française. À 22 ans, Mathurin joue plus de 32 minutes par match, en moyenne, avec les Pacers cette saison. Il présente par ailleurs une moyenne de 16,5 points en plus de récupérer sa part de rebonds, soit 6 par partie.
Un épique duel
S’il est plus vieux que Mathurin, Guerrier, 25 ans, se souvient particulièrement d’un épique duel l’ayant opposé à son cadet, dans la NCAA, lorsque les Ducks d’Oregon State avaient rendu visite aux Wildcats de l’Arizona, le 20 février 2022, à Tucson.
«On s’échangeait des paniers coup sur coup et j’en garde un précieux souvenir», d’indiquer Guerrier, qui a aussi joué avec Syracuse et Illinois durant son parcours universitaire aux États-Unis.
Ce jour-là, Mathurin avait mené les Wildcats à une victoire de 84 à 81 grâce à une récolte de 24 points. Guerrier n’avait toutefois pas été en reste avec ses 21 points, dont six lancers réussis à partir de l’extérieur du périmètre.
«J’ai toujours cru en Bennedict, d’insister Guerrier. Il peut parfois sembler arrogant, mais ça fait partie de son caractère et ça l’amène à repousser ses limites. Quand on le connaît, on sait que Benn demeure un gars très humble.»
Contre Wembanyama
Mathurin et les Pacers seront à nouveau en action, à Paris, samedi. Ils chercheront alors à prendre leur revanche sur le héros local Victor Wembanyama et les Spurs.
Parmi ses autres amis, Guerrier suit également avec attention les carrières de Luguentz Dort, du Thunder d’Oklahoma City, et de Chris Boucher, des Raptors. En espérant évidemment qu’il pourra un jour les rejoindre dans la NBA.