«C’est terrible, c’est embarrassant» : 21 revers de suite sur la route pour les Blackhawks

Faire partie d’une équipe qui se retrouve constamment au bas de l’échelle commence à affecter le moral du défenseur Seth Jones, qui essaie à tout prix que les Blackhawks de Chicago ne s’habituent pas aux multiples défaites. 

La formation de l’Illinois est dernière au classement de la Ligue nationale avec 33 points, deux de moins que les Sharks de San Jose. Ça va surtout très mal sur la route, les hommes de Luke Richardson ayant perdu leurs 21 derniers matchs à l’étranger. Leur plus récent gain à l’extérieur remonte au 9 novembre.

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«C’est terrible, c’est embarrassant. Mais vous devez approcher le prochain match en vous attendant à l’emporter, sinon ça se terminera 10 à 0... vous n’aurez aucune chance dès la première mise en jeu», a expliqué Jones au «Chicago Sun-Times», jeudi.

Le vétéran de 29 ans a connu la défaite dans 131 de ses 192 parties avec les Blackhawks. Ça fait beaucoup de revers, et l’ancien des Blue Jackets de Columbus et des Predators de Nashville, l’un des leaders de l’équipe, essaie de faire passer un message.

«C’est la troisième année de tout ça. Ce n’est amusant pour personne ici. Espérons que nous pourrons continuer à bâtir et progresser, mais en ce moment, c’est nul. Tu vas aux matchs et on dirait que chaque soir nous nous battons pour marquer des buts, pour aller chercher des victoires. En tant qu’athlète, ça t’affecte. Tu joues pour gagner», a assuré Jones.

Ne pas s’arrêter

La patience est de mise puisque Connor Bedard et les autres jeunes joueurs de l’équipe ont besoin de temps pour s’établir. L’arrière américain tentera d’éponger les dégâts pendant ce temps, lui qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2029-2030, à un salaire annuel moyen de 9,5 millions $.

«Je me motive en étant toujours là pour essayer de mener l’équipe par l’arrière et en étant ce gars qui est solide chaque match, même quand les choses ne vont pas bien, a indiqué Jones. Tout le monde ici doit être motivé pour s’améliorer. Tout le monde ici doit essayer de prouver quelque chose. Personne ne devrait être à l’aise avec la façon dont il joue.»

«Dès que vous devenez à l’aise dans la défaite, vous êtes foutus.»

Les Blackhawks disputeront leurs quatre prochaines parties à la maison. Ce n’est que le 4 mars, pendant une visite au Ball Arena de l’Avalanche du Colorado, qu’ils auront l’occasion de freiner leur horrible séquence.