C’est l’heure de la retraite pour Jonathan Lacroix

Dans son bilan de saison, le gérant des Capitales, Patrick Scalabrini, a révélé qu’à moins d’un changement une fois le printemps venu, c’est la fin pour Jonathan Lacroix après quatre saisons avec l’équipe.

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Ce sera aussi le cas pour Tommy Seidl, qui après deux saisons à Québec, a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de poursuivre sa carrière.

«Je n’aime pas ça parler de ces choses-là après la saison parce que souvent, la neige tombe, puis la neige fond, et les gars ont le goût de changer d’idée. Ce sont les deux seuls joueurs qui sont venus me rencontrer pour me dire que c’était la fin pour eux», a spécifié Scalabrini.

Lacroix s’est aligné avec Équipe Québec durant la saison pandémique de 2021. Il a ensuite porté les couleurs des Capitales depuis, remportant au passage les trois championnats de suite.

À 27 ans, il a connu une saison très productive avec une moyenne au bâton de ,288 et 44 points produits. Il avait été un choix de 12eronde des Astros de Houston, en 2017.

Pour sa part, Seidl a aussi été un rouage important du club, lui qui a claqué 11 coups de circuit et produit 44 points.

«Il faut que la vraie vie commence un moment donné. La vie dans le baseball indépendant, tu ne peux pas étirer ça pendant des années», a soupiré Lacroix au bout du fil, lorsque joint par le Journal.

«J’aimais tellement vivre la camaraderie avec des gars qui poussent tous vers un même but, les road trips qui ne finissent plus et l’ambiance bruyante au Stade Canac. Ça m’a pris trop de temps avant d’apprécier à quel point le baseball est un jeu et je l’ai compris à la fin avec les Capitales. C’est beaucoup d’émotions ce qu’on a vécu en séries», a-t-il poursuivi.

Pour l’instant, Scalabrini n’a pas reçu d’autres nouvelles du noyau de son alignement.

«Pour la plupart des joueurs, on ne s’est pas parlé. C’est tellement long et éreintant une saison que je préfère laisser les gars à la maison se reposer. Après un temps de repos, ils ont souvent le goût de revenir. Je serais surpris qu’un gars comme Quirion ne revienne pas», a-t-il cité en exemple.

«J’ai quelques gars qui aimeraient assurément revenir. J’en ai même qui me disent qu’ils veulent venir vivre ici toute leur vie! On en prend et on en laisse», a souri Scalabrini.