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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

CDPQ: les assemblées d’actionnaires in english only «c’est inacceptable»

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Olivier Bourque

2022-02-25T05:00:00Z
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Si certains ont trouvé que la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) avait été timide sur la question du français, son patron a voulu rectifier le tir.

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« Pour nous, le respect du français, c’est un principe incontournable », a souligné Charles Emond. 

Il y a quelques mois, ce dernier avait souligné avoir ressenti « comme de la provocation » des propos du dirigeant Michael Rousseau à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.  

La Caisse de dépôt et placement du Québec s’était toutefois montré avare de commentaires sur la situation à SNC-Lavalin, dont elle est actionnaire, et qui a elle aussi un patron unilingue anglais, Ian L. Edwards. 

Mais hier, le dirigeant de l’institution a souligné que des approches sont faites auprès des entreprises.

« Toutes les sociétés québécoises, on le fait, on leur parle en privé, on a des rencontres prévues lors des prochaines semaines, car c’est la saison des assemblées générales », a indiqué M. Emond sans toutefois nommer les sociétés visées. 

« Pour nous, une société basée au Québec, si elle fait une assemblée uniquement en anglais, c’est inacceptable », a-t-il tonné, comme un avertissement. 

Mais avare de commentaires

Le dirigeant n’a pas voulu commenter la décision de Québec de donner encore plus de mordant à son projet de loi 96 concernant la langue parlée par les dirigeants au Québec. 

« Ce n’est pas à nous de nous substituer au législateur ou au gouvernement », a-t-il signifié. 

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