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L'article provient de Salut Bonjour

«C’est dix fois pire que de négocier une prise d’otages» : voici le premier à être démasqué

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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2025-09-15T00:30:00Z
2025-09-15T12:40:26Z
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Le négociateur le plus connu et le plus iconique du Québec, qui se trouvait dans le costume de l’orignal Buck le bûcheron, a été le premier à se démasquer dimanche soir, lors de la première de la cinquième saison de Chanteurs masqués.

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Malgré une entraînante prestation sur Le bon gars, de Richard Desjardins, l’homme de 86 ans n’a pas fait le poids face aux impressionnantes performances de la Sorcière, de Cari-Belle, de Germaine Pigeon et d’Axel l’Axolotl. Encore aujourd’hui, le véritable négociateur Claude Poirier ne s’explique toujours pas les raisons qui l’ont poussé à accepter l’offre de participer à Chanteurs masqués.

«Mais qu’est-ce que je suis allé faire là...», a-t-il lancé, à la rhétorique, à l’Agence QMI, avec son bagou habituel.

PHOTO ERIC MYRE FOURNIE PAR TVA
PHOTO ERIC MYRE FOURNIE PAR TVA

«J’ai fait 60 et quelque prises d’otages et cas d’enlèvement dans ma carrière, j’ai livré plus de 250 gars, et pas pour des vols à l’étalage – des meurtres et des affaires comme ça –, j’ai eu moins de stress que ce que j’ai vécu à Chanteurs masqués», a-t-il ajouté, indiquant s’être embarqué dans ce beau grand bateau sans trop réaliser l’ampleur de l’émission.

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L’octogénaire, qui était dans la mire des producteurs depuis un bon moment, se relevait tout juste d’un infarctus — subi deux mois plus tôt — lorsqu’il a reçu l’appel l’invitant à se costumer.

«J’ai été hospitalisé pendant six jours à l’hôpital de Saint-Eustache. Si mon cardiologue l’avait su, il ne m’aurait jamais laissé participer. Il m’aurait dit: “Claude, ce n’est pas bon, tu vas avoir du stress”. Et c’est vrai, j’ai joué avec le feu en faisant ça», a-t-il dit.

«Je suis sorti de mon confort, de mon milieu», a poursuivi M. Poirier, qui portait sur ses épaules l’une des têtes les plus lourdes de l’histoire de Chanteurs masqués.

Un anticasting réussi

Visage incontournable de la couverture du monde interlope, Claude Poirier n’était pas super à l’aise avec la portion chant ni avec la portion danse, a-t-il avoué, bien qu’il ait apprécié ses rencontres avec les costumiers et ses répétitions en studio avec la professeure de chant de l’émission.

«J’avais surtout hâte d’en finir. J’espérais me faire trouver. S’il avait fallu qu’ils ne me trouvent pas, j’aurais dit: “Non, non, non, je vais aller dans les médias me dénoncer”. S’il avait fallu qu’ils ne me trouvent pas, j’aurais pris les moyens pour cal***er mon camp de là», a-t-il ajouté à la blague.

PHOTO ERIC MYRE FOURNIE PAR TVA
PHOTO ERIC MYRE FOURNIE PAR TVA

«Je n’ai rien contre Déferlantes. Je n’ai rien contre les trois pieds de costume. Mais là, ça prend du temps, on se cache, on se promène avec des cagoules. C’est dix fois pire que négocier 15 jours de prise d’otages à la prison de Saint-Jérôme», a poursuivi le négociateur, exagérant avec humour sa présence à l’émission, à laquelle il s’est tout de même plu à participer.

Il a d’ailleurs tenu à souligner le travail exceptionnel de toute l’équipe qui travaille derrière les décors, à la logistique et à la création de l’émission.

L’émission Chanteurs masqués est présentée le dimanche soir, à 19h, sur TVA. Elle peut également être reprise sur TVA+.

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