Ces quatre minutes qui ont coûté cher: après la défaite face aux Rangers, les joueurs du Canadien semblaient sous le choc dans le vestiaire
Dave Lévesque
NEW YORK | Si on veut être simpliste, on peut dire que le Canadien a perdu ce match en l’espace de quatre minutes et dix secondes en deuxième période.
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Entre 11:09 et 15:19 du deuxième engagement, les Rangers ont transformé un retard de 0 à 1 en une avance de 4 à 1.
«On a bien joué lors des 29 premières minutes. Après, ç’a été un petit peu difficile. Offensivement on était là, mais il y a eu trop d’erreurs défensives qui nous ont coûté le match», a commenté l’entraîneur-chef du CH, Martin Saint-Louis.
On pense notamment à Mike Matheson qui a eu une soirée difficile, étant présent sur la glace pour quatre buts des Rangers. Arber Xhekaj y était pour trois filets adverses.
«Quatre buts en quatre minutes, ça fait mal. Avant ces quatre buts-là, on contrôle le match, mais on se retrouve à perdre 4 à 1 et on a recommencé à contrôler le jeu en fin de deuxième période, mais le cinquième but a fait mal», a ajouté St-Louis.
Les joueurs semblaient un peu sonnés par ce qui venait de leur arriver après la défaite de 7 à 4 contre les Rangers.
«Nous avons joué une bonne première période, mais nous devons jouer 60 minutes, a insisté Cole Caufield. C’est difficile quand ils marquent sans arrêt, mais nous devons trouver une façon d’y mettre un frein.»
En même temps, il était évident que les Rangers n’allaient pas se laisser faire dans leur propre édifice.
On parle ici de l’une des meilleures équipes de la Ligue nationale, qui trône au sommet de la section Métropolitaine et qui vient de remporter un sixième match de suite.
«Ils ont dû se faire parler après la première période. C’est une équipe de vétérans et ils savent quoi faire. Nous devons apprendre de ce match», a soutenu Caufield.
Apprentissages à tirer
Cole Caufield, Brendan Gallagher et Juraj Slafkovksy ont tous parlé d’apprentissages à tirer de cette défaite, sans préciser la nature desdits apprentissages.
«Chaque action sur la glace peut influencer le match. Ce sont des actions sans la rondelle, pas seulement celles avec la rondelle. Toutes les actions, des deux bords de la glace», a avancé Martin St-Louis en précisant que son équipe avait bien amorcé la rencontre.
Brendan Gallagher, qui faisait un retour au jeu après sa suspension de cinq rencontres, reconnaît que l’équipe s’est retrouvée avec un vent de face quand les Rangers ont ouvert les valves.
«Accorder quatre buts aussi rapidement, ça fait en sorte que l’édifice prend vie et une fois que c’est fait, c’est difficile à arrêter.»
Coéquipiers fantastiques
Sur une note positive, le premier trio a encore dominé l’attaque en produisant trois des quatre buts. Caufield a terminé sa soirée avec deux buts et une passe, Slafkovsky a marqué un but sur un bon tir des poignets en plus de récolter une passe et Nick Suzuki a ajouté une mention d’aide.
«Ils jouent de façon fantastique. Si les autres trios peuvent contribuer, nous allons voir des victoires», a indiqué Gallagher.
Si on souligne la performance de Caufield, qui a vraiment retrouvé son aisance, celle de Slafkovsky doit aussi être notée.
L’ailier de 19 ans a prolongé à sept sa séquence de matchs avec au moins un point. Au cours de cette période, il a amassé 11 points (6 b, 5 p). Il est aussi le premier joueur de moins de 20 ans de l’histoire du Canadien à aligner sept matchs de suite avec au moins un point.n à atteindre les sept matchs de suite avec au moins un point.