Célibataire et heureuse, Sabrina Cournoyer s’ouvre sur son désir de fonder une famille
Carolyn Richard
Ça fait déjà neuf ans que Sabrina Cournoyer est apparue dans notre petit écran grâce à Salut Bonjour pour nous faire de merveilleuses suggestions culturelles. Avec sa bonne humeur et son énergie contagieuse, elle a vite conquis le coeur du public québécois. Le 3 juin dernier, l’animatrice et chroniqueuse revenait d’un voyage en Grèce qui l’a complètement transformée: désormais, elle entrevoit l’avenir avec une légèreté et un lâcher-prise qui lui donnent des ailes...
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«À 36 ans, je suis très bien dans ma vie de femme célibataire et je suis confiante pour le reste...»
Es-tu ouverte à faire de nouvelles rencontres?
À 36 ans, je suis très bien dans ma vie de femme célibataire et je suis confiante pour le reste. Dans la dernière année, j’ai fait quelques belles rencontres qui n’ont pas duré, mais qui m’ont amenée à mieux me connaître et à savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Je considère que ces rencontres m’ont apporté plein d’outils pour me faire grandir, alors il n’y avait rien de négatif là-dedans. Dans le fond, peut-être que je trouverai l’amour à 40 ans, 45 ans ou même 50 ans, qui sait? Ça arrivera quand ce sera le bon moment et quand une bonne personne pour moi croisera mon chemin. Tout ce que je vis d’ici là, ce n’est pas du «en attendant»; c’est ma vie, je l’aime et j’en profite pleinement.
Chose certaine, tu sembles mener une très belle vie.
Je suis privilégiée: ma vie est bien équilibrée. J’ai un emploi que j’adore, un cercle d’amis composé de personnes exceptionnelles, une famille extraordinaire, et je vis avec mon chien Henri, que j’aime probablement trop! (rires) En plus, je suis en santé et j’ai une énergie débordante, alors je suis déjà comblée. Je ne pourrais demander mieux.
Comme tu es une personnalité connue, crois-tu que ça t’aide ou que ça te nuit pour faire de belles rencontres?
C’est une excellente question. Je dirais que ça me nuit, car dans les bars, je ne me fais vraiment pas approcher par qui que ce soit! (rires) Les gens viennent souvent me parler de mon travail et ils sont vraiment gentils, mais ça s’arrête là. Je ne me fais jamais aborder sauf en voyage car les gens ne me connaissent pas. En même temps, c’est bien correct, car je ne cherche pas à «dater» en rafale non plus. Et maintenant que j’ai une plus grande confiance en moi, quand quelqu’un va me plaire, je vais être assez confiante pour aller vers lui. Ça, c’est très nouveau en ce qui me concerne; avant, je l’aurais fait, mais seulement après quelques verres! (rires)
À 36 ans, est-ce que tu ressens un certain stress à fonder une famille?
Honnêtement, je n’ai jamais ressenti ce stress-là. À ma défense, je n’ai jamais senti mon horloge biologique se déclencher non plus. J’ai toujours eu l’impression que si j’ai à avoir des enfants un jour, alors l’occasion se présentera. Et si je n’en ai pas, ma vie n’en sera pas moins belle pour autant. Je suis déjà une super tante pour les enfants qui m’entourent et je n’ai pas besoin de fonder une famille pour sentir que j’ai réussi dans la vie.
